L'art grec trouve ses origines dans des civilisations remontant au IIIe millénaire avant Jésus-Christ. L'art des Cyclades se signale par la production de figurines en terre cuite ou en marbre aux formes sommaires, à destination religieuse, évoquant principalement la fécondité.
A cette plastique, il faut ajouter une céramique modelée à la main, souvent polychrome et vernie grâce à des procédés de cuisson déjà évolués. Au sud des Cyclades, la Crête offre une civilisation remarquable où l'architecture tenait une grande place (palais du roi Minos à Cnossos). Les murs étaient décorés de fresques qui témoignent d'un sens aigu de la vie et d'une grande maîtrise dans le coloris. La céramique crétoise a permis de reconnaître quatre périodes couvrant toute l'histoire de l'île (2700 à 1400 av. J.-C.). Elle est à décor zoomorphe (poulpe notamment), végétal (palmier, fleurs) ou formé de motifs décoratifs comme la spirale, le cercle, etc. La statuaire est beaucoup moins riche mais d'une qualité rare quoique de petites dimensions. Vers 1400 ans av. J.-C., l'Argolide devient la terre d'élection de quelques puissants seigneurs qui se font construire d'imposantes citadelles (Mycènes, Tyrinthe surtout).
[...] Certains thèmes, ceux d'origine orientale en particulier, connaissent une grande faveur. C'est, enfin, au cours du VIIIe siècle qu'apparaissent les premières figures en bronze (chevaux notamment). Du VIIIe au VIe siècle, se développe l'archaïsme grec dominé par le style orientalisant. Quoiqu'indépendantes, et même souvent rivales, les cités grecques commencent à avoir des liens communs la langue, la religion consolidés par la fréquentation de sanctuaires panhelléniques comme Delphes ou Olympie. Les vases et les plaques de terre cuite, servant à décorer les temples s'inspirent très largement de modèles égyptiens, anatoliens, phéniciens et assyriens. [...]
[...] La plus importante était celle d'Athènes. Après l'archaïsme, la ,plastique grecque s'est concentrée dans quelques ateliers péloponnésiens, à Argos, Corinthe, Sicyone. Puissante et rude, c'est -à-dire dorienne, à Argos où travailla Polymédès Cléobis Etsée de Delphes), la sculpture du VIe requiert nervosité, plus de sveltesse notamment à Corinthe et à Sicyone où les scènes sont réduites au cadre étroit de la métope (frise du trésor de Sicyone à Delphes). Les métopes de Sélinonte et celles du sanctuaire du Silaris (aujourd'hui à Paestum), aux contours vigoureusement dessinés, marquent une période de transition avec l'art classique. [...]
[...] J.C.) sont restés anonymes. Il semble bien en définitive que la statuaire grecque du Ve siècle puisse se définir par une recherche passionnée de la beauté et de l'équilibre dans le mouvement du corps humain ; on s'explique tout le parti que les sculpteurs pouvaient tirer de la draperie dont la valeur décorative s'ajoutait à la valeur plastique du corps tout en la dégageant. Certains effets comme celui du péplos mouillé plaqué sur l'épiderme se situent dans cette perspective esthétique (Victoire détachant sa sandale, musée de l'Acropole, Athènes). [...]
[...] L'architecture hellénique fut, dès ses origines, dominée par des impératifs religieux. La constitution du sanctuaire (hiéron) ou du temple entouré d'une enceinte (téménos) réservée au culte et offrant au dieu un abri digne de lui était la plus formelle de ces exigences. Correspondant à des aires géographiques distinctes, deux ordres ont, à la suite d'une période pré archaïque sans modèles bien définis, fait leur apparition. En Grèce continentale et dans l'ouest s'étend le domaine du sobre et vigoureux ordre dorique (temple de Zeus à Olympie, nombreux temples de la Grande-Grèce - Italie du sud et Sicile Paestum, Ségeste, Sélinonte, Syracuse, etc.) tandis que l'ordre ionique, étroitement lié à la puissance des Ioniens, à leur goût du faste et de l'exubérance décorative comme à leur raffinement, s'est développé en Asie Mineure et dans les îles (temple d'Héra à Samos, d'Artémis à Ephèse, d'Apollon à Didyme, etc.). [...]
[...] J.C., l'Argolide devient la terre d'élection de quelques puissants seigneurs qui se font construire d'imposantes citadelles (Mycènes, Tyrinthe surtout). L'architecture est fondée sur le principe de l'assemblage de gros blocs sans mortier (murs cyclopéens). A l'intérieur des villes étaient aménagées des tombes à fosses circulaires entourées de stèles auxquelles succéderont les tombes dites à coupoles (trésor d'Atrée à Mycènes). Le roi et sa famille sont enterrés dans ces sépultures avec des armes, des masques et des pièces d'orfèvrerie. Vers 1150 av. J.C., Mycènes fut prise et pillée. [...]
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