La civilisation étrusque se développa en Italie centrale, de la fin du VIIIe jusqu'au IVe siècle av. J.-C. Elle contribua à la formation de la civilisation romaine. La langue étrusque n'a pas été encore déchiffrée et l'origine du peuple est encore controversée : il s'agit sans doute d'un complexe ethnique formé d'éléments indo-européens, orientaux, égéens et autochtones. Les auteurs anciens affirmaient que les Etrusques venaient de l'Orient. Leur art subit sans cesse des influences qu'ils surent assimiler et à partir desquelles ils créèrent des formes d'un caractère original.
Au Vème siècle cette région est épuisée par des querelles incessantes engagées avec ses voisins et l'on constate un net appauvrissement de l'art dont les manifestations principales se réduiront, au IVe siècle, à des constructions défensives (murailles de villes), urbaines (portes) et funéraires (vastes tombeaux). Dans certains domaines on note toutefois une renaissance tardive mais au IIIe siècle une décadence irréversible atteint cet art : seul le portrait sculpté subsiste, dont le réalisme expressif influencera les Romains.
[...] La sculpture utilisa surtout la terre cuite, mais aussi le bronze et la pierre. L'Apollon de Veies (musée de la villa Giulia, Rome) reste la pièce la mieux conservée des riches décors de temples : malgré sa ressemblance avec les œuvres helléniques du VIème siècle, il possède un caractère typiquement étrusque (notamment la vigueur expressive et puissante du modelé). C'est à l'atelier de Veies qu'appartenait le célèbre sculpteur Vulca, le seul nom connu de la statuaire étrusque. Les grands sarcophages de terre cuite en forme de lit sur lesquels les deux époux sont représentés à demi étendus comptent parmi les plus belles œuvres de la sculpture étrusque. [...]
[...] Les tombes furent l'expression la plus typique de la civilisation étrusque; les principales se trouvent à Vulci, Orvieto, Chiusi. D'aspect divers (hypogées ou tumuli) c'est surtout leurs décors peints qui sont intéressants, ils ont permis de connaître la vie spirituelle et les mœurs de ce peuple. Les thèmes représentés sont des scènes de banquets, danse, musique, chasse, pêche et lutte choisies pour apaiser ou distraire l'âme des morts dans l'au-delà. Le développement de la peinture peut se diviser en quatre parties selon les influences subies. [...]
[...] L'orfèvrerie, surtout destinée à l'exportation, fut d'une grande richesse. Les techniques du granulé, du filigrane, du décor estampé étaient utilisées pour les fibules, diadèmes, colliers, bracelets, pendentifs. Les plus belles pièces, sont souvent de grandes dimensions, datent de l'époque archaïque. Bibliographie indicative Les fresques étrusques par Stephan Steingräber, Aude Virey-Wallon, et Jean Torrent (Reliure inconnue - 22 mars 2006) Art étrusque par Loukomski G. [...]
[...] C'est le moment d'un remarquable épanouissement artistique. Au Vème siècle cette région est épuisée par des querelles incessantes engagées avec ses voisins et l'on constate un net appauvrissement de l'art dont les manifestations principales se réduiront, au IVème siècle, à des constructions défensives (murailles de villes), urbaines (portes) et funéraires (vastes tombeaux). Dans certains domaines on note toutefois une renaissance tardive, mais au IIIème siècle une décadence irréversible atteint cet art : seul le portrait sculpté subsiste, dont le réalisme expressif influencera les Romains. [...]
[...] La langue étrusque n'a pas été encore déchiffrée et l'origine de peuple est encore controversée : il s'agit sans doute d'un complexe ethnique formé d'éléments indo-européens, orientaux, égéens et autochtones. Les auteurs anciens affirmaient que les Étrusques venaient de l'Orient. Leur art subit sans cesse des influences qu'ils surent assimiler et à partir desquelles ils créèrent des formes d'un caractère original. Les principales périodes furent : au VIIIème siècle le géométrique villanovien, au VIIème siècle le style orientalisant dont les œuvres les plus caractéristiques sont les tombes à coupole; puis, à partir de 575 et pendant un siècle, l'Etrurie subit essentiellement l'influence de l'Ionie et de l'Attique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture