La statue est conservée au musée des Thermes de Rome. Son numéro d'inventaire est le nº 108 597. Elle a été découverte à la villa Adriana qui se trouve à Tivoli. Elle mesure 1m07 de haut (d'après jean Charbonneaux). Elle est en marbre.
Le volume est très abîmé. Les deux bras manquent ainsi qu'une grande partie de la tête, le profil gauche du visage et une part de la chevelure restant visibles ; la surface n'est pas uniforme (d'après la photographie de la statue dans l'univers des formes). Les 2 jambes semblent avoir été restaurées, de même pour le sein gauche et même le visage (peut-être une pièce rapportée). Un étai supporte la statue et fait le lien avec le socle.
[...] Cela expliquerait la présence d'Éros sur le dos d'Aphrodite et cela irait en faveur de l'hypothèse du sentiment familial, de cette nouvelle sensibilité. Un réalisme affirmé Cette œuvre illustre la tendance essentielle de l'époque hellénistique c'est-à-dire la volonté de renouveler l'imagerie classique grâce à une observation plus précise de la nature, et à une conception plus familière quand il s'agit de sculptures de type divin. Dans l'Histoire de l'art, il y a un double rôle des Aphrodites nues: elles sont un sujet de composition idéal et un objet du voyeurisme masculin dans une société ou l'essentielle la production artistique était contrôlée par les hommes et destinée à un public masculin. [...]
[...] Les Grecs la représenteront sous la forme d'une déesse sévère et cruelle. Les Romains retiendront davantage l'aspect bienveillant. Elle serait née de la mer sous la forme d'une femme. Les organes génitaux de son père Ouranos, tranchés par Cronos, auraient donné leur semence à l'écume (aphros). Des fleurs seraient apparues sous ses pieds lors de sa sortie de l'eau avant qu'elle ne soit accueillie par Éros (Cupidon). Mariée à Héphaïstos elle aura une aventure avec Arès. L'union d'Aphros et d'Arès donnera naissance à 2 fils. [...]
[...] Analyse de l'oeuvre : L'Aphrodite accroupie Description technique La statue est conservée au musée des Thermes de Rome. Son numéro d'inventaire est le nº Elle a été découverte à la villa Adriana qui se trouve à Tivoli. Elle mesure 1m07 de haut (d'après jean Charbonneaux). Elle est en marbre. Le volume est très abîmé. Les deux bras manquent ainsi qu'une grande partie de la tête, le profil gauche du visage et une part de la chevelure restant visibles ; la surface n'est pas uniforme (d'après la photographie de la statue dans l'univers des formes). [...]
[...] Il s'agit d'une déesse : Aphrodite, car elle est représentée nue + grâce. Plusieurs monnaies de l'époque impériale indiquent la présence d'un petit Éros qui accompagne la déesse ainsi que diverses répliques (comme on peut le voir au Louvre sur la copie romaine aussi appelée Vénus de Vienne). De nombreuses images d'Éros adolescent apparaissent au sous des formes infantiles, rondes et molles, sans articulation bien marquée > cependant ces images ne correspondent pas à la longue et forte tradition grecque du nu viril, mais à la pratique du nu féminin depuis le milieu du ( comme la sculpture de Praxitèle) qui affirme des attitudes sinueuses et des types juvéniles ; et c'est cette pratique qui préfigure l'approche de la petite enfance dans la sculpture hellénistique. [...]
[...] On remarque la représentation des plis de la peau sur le ventre de la figure ainsi que la hanche droite marquée. Le sein droit suit lui aussi l'inclinaison de la jambe droite, il est donc un peu plus bas que le sein gauche. Cette position du sein droit est d'autant plus accentué par la présence de bras (droit), disparu aujourd'hui, et dont on ne peut voir que la naissance d'ailleurs collée au sein, mais qui pourtant semble écraser ce sein ce qui est souligné par la boursouflure crée par cet écrasement au dessus du bras, sur la gorge du personnage. [...]
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