Analyse méthodique, corpus d'oeuvres, réflexion, création artistique, Le cycle des nymphéas, Claude Monet, Untitled, Barbara Kruger, Roden Crater, James Turell, oeuvre insitu, travail de composition, appropriation de l'espace
Nous pensons souvent que les tableaux sont simplement fixés à des murs, que les vidéos sont juste projetées sur ces murs et tout ça dans un lieu d'exposition comme le musée. Nous allons voir ci-dessous qu'il n'y a pas qu'une seule manière d'exposer une oeuvre. Nous prendrons l'exemple du cycle des nymphéas du musée de l'Orangerie (1926) de Claude MONET ainsi que Untitled (1994) de Barbara KRUGER et Roden Crater (2012) de James TURELL.
[...] Dans cette œuvre le spectateur doit se déplacer dans l'espace pour observer différents aspects de la lumière. En effet, une fois le projet terminé, il y a à l'intérieur du cratère 24 espaces d'observation et six tunnels. Les œuvres de Monet, de Kruger et de Turelle rassemblent une même caractéristique d'exposition : se déplacer dans l'espace et se l'approprier. Effectivement les modes d'exposition amènent le spectateur à se déplacer pour pouvoir contempler la totalité de l'œuvre. Une seconde caractéristique apparaît, c'est celle de l'art immersif, l'œuvre de Monet et de Kruger occupe 360° autour du spectateur. [...]
[...] Le sol est dégagé, ce qui permet une libre circulation aux spectateurs. III. Roden Crater (2012) de James Turell Le Roden crater est une œuvre insitu de James Turelle réalisée entre 1977 et 2012. L'artiste a acheté un cratère dormant (le Roden Crater) pour y construire un site permettant d'observer la lumière. Le site est composé de tunnels, de pièces, etc. où se trouvent des ouvertures sur un ciel vierge. La lumière capturée est celle du soleil le jour, et celle des étoiles et du reflet de la lune la nuit. [...]
[...] Kruger et Monet utilisent les gros plans pour partager une sensation au spectateur. Chez Kruger c'est la perte d'identité individuelle, la critique de la pub et de la société, tandis que chez Monet le gros plan est là pour immerger/apaiser encore plus le spectateur en lui apportant une sensation d'être proche de la nature. Mais il y a également des artistes qui décident de rétrécir les œuvres plutôt que de les faire gigantesques. Par exemple l'Américaine McKay Lenker Bayer est une artiste contemporaine qui pratique le Tiny Art. [...]
[...] Analyse méthodique d'un corpus d'œuvres et réflexion sur certains aspects de la création artistique Axe de travail : l'œuvre, ses espaces d'exposition et le public. En vous référent à cet axe de travail et à partir d'une sélection d'au moins deux œuvre du corpus proposé, que vous analyserez, développez une réflexion personnelle et argumentée sur les différentes manières d'exposer. Cette étude sera détaillée et argumentée. Vous élargirez vos connaissances à d'autres œuvres de votre choix. Nous pensons souvent que les tableaux sont simplement fixés à des murs, que les vidéos sont juste projetées sur ces murs et tout ça dans un lieu d'exposition comme le musée. [...]
[...] Monet peint le paysage sans ligne d'horizon, il fait des gros plans de son jardin. C'est une œuvre qui amène les spectateurs à contempler le paysage, à s'apaiser. Le cycle des nymphéas est une œuvre pouvoir : elle a été offerte à l'état français en 1922, elle est un message de paix pendant la guerre, la nature y est pure et silencieuse. L'œuvre est donc exposée dans un bâtiment construit exprès pour l'accueillir : au musée de l'Orangerie à Paris. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture