Antoine-Auguste Préault, dit Auguste Préault, est né à Paris le 9 octobre 1809 et décédé en 1879. D'un milieu modeste, ses parents devront faire de grosses économies pour l'envoyer faire des études de notaire au collège Charlemagne ; mais Préault est déjà attiré par l'art et il réalise des dessins de gravure et de moulage antique. Devant sa désinvolture, ses parents acceptent de l'envoyer à l'académie suisse (qui doit son nom à l'ancien élève du peintre David). Il devint alors l'élève de Boudin, ancien élève de l'école, et apprend à dessiner d'après nature. En 1826, il se présente au concourt de l'école des Beaux- art où il se fait provisoirement inscrire. La même année il entre dans l'atelier de David d'Angers. Jusqu'en 1830, il retentera sans succès le concourt d'entrée aux Beaux-arts afin de participer au prix de Rome. Il se forme donc dans l'atelier de David d'Angers et on ignore combien de temps dura son apprentissage. Toutefois, toutes ces années d'étude vont le lasser de la sculpture. Il rencontrera alors Philippe-Auguste Jeanron qui l'entraîne dans le courant Romantique, qu'il va fréquenter avec David d'Angers. Il donne alors un nouveau sens à son art. Ce courant devient alors le fil conducteur de toute sa production artistique.
[...] Il représente donc la femme mourante. Le chevalier casqué serait Don Ruy Gomez Silva qui représente la figure emblématique des chevaleries traditionnelles dans Hernani. Les quatre personnes de droite seraient Caligula empereur romain mourant avec sa femme et sa petite fille assassinées par Chérée qui s'enfuit dans le coin supérieur droit. Tout ceci n'est qu'une supposition car on sait également que Préault manifestait un goût prononcé pour les drames de l'histoire. C'est pourquoi certains pensent que l'œuvre est un écho aux troubles sociaux qui ont sévi à Lyon en 1830 à cause de la montée du paupérisme urbain qui entraine un état important de pauvreté dans la ville. [...]
[...] L'ensemble nous apparaît comme un rêve. Cette œuvre sera beaucoup critiquée, on lui reproche un ventre trop petit et des orteils trop longs. Pourtant avec cette sculpture, Préault repousse les limites de la matière solide en laissant paraître des effets impossibles en sculpture tels que la transparence, le flou, le vaporeux. Les artistes de l'époque y voient un véritable tour de force car il semble presque impossible de rendre de tel effet dans l'art aussi opaque. Préault montre bien par cette œuvre les objectifs de l'art Romantique en sculpture. [...]
[...] Exposé sur deux œuvres d'Auguste Préault : La tuerie et «Ophélie Antoine-Auguste Préault, dit Auguste Préault, est né à Paris le 9 octobre 1809 et décédé en 1879. D'un milieu modeste, ses parents devront faire de grosse économie pour l'envoyer faire des études de notaire au collège Charlemagne ; mais Préault est déjà attiré par l'art et il réalise des dessins de gravure et de moulage antique. Devant sa désinvolture, ses parents acceptent de l'envoyer à l'académie suisse (qui doit son nom à l'ancien élève du peintre David). [...]
[...] La tuerie C'est l'une des œuvres les plus connues de Préault. Le bas relief en plâtre fût exposé au Salon 1834, sous le titre Tuerie, fragment, épisodique d'un grand bas-relief Il fût sans doute détruit. Le bas-relief en bronze date de 1859. Il mesure 1m09 de haut pour 1m40 de large. Il a été acquis par l'état pour le musée de Rouen, le 5janvier 1859 pour mille cinq cents francs. Il fût déposé en 1870 au musée de Chartres, où il est toujours exposé sur le mur de la cour. [...]
[...] Conclusion Ces deux œuvres de Préault sont caractéristiques de son art dans le domaine de la sculpture en bronze. Cet artiste romantique fait évoluer sa technique et pousse la sculpture à son paroxysme en effaçant les limites établies entre sculpture et peinture. Ainsi il établit son talent et montre que la sculpture est un art tout aussi prestigieux que les autres domaines notamment la peinture toujours considéré comme le summum de l'art. Par ces œuvres, il monte la sculpture au rang d'art à part entière . [...]
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