Question de l'image et de l'art dans l'Islam, religion monothéiste, représentation de Dieu, Coran, art islamique, révélations divines, Arabie Saoudite, calligraphie, artistes musulmans, aniconisme, motifs géométriques, motifs végétaux, enluminures, Sinan, Taj Mahal, mausolée de Mulay Ismail
Le terme "islam" est apparu au 7e siècle en Arabie Saoudite, il désigne une religion monothéiste qui signifie littéralement "la soumission" à un Dieu unique omnipotent. L'art dit "islamique" s'est développé vers 622 en Arabie Saoudite après que le dernier prophète de l'Islam Muhammad déclare avoir reçu une révélation de la part de l'ange Gabriel (Jibril), ainsi que des révélations divines où il déclare recevoir des passages du Coran de manière progressive jusqu'à sa mort. Dans la religion musulmane, l'art a des contraintes. En effet, même si ce n'est pas dit clairement dans le Coran, le Prophète a interdit toute représentation d'être vivant, car ce serait imiter ou vouloir recréer la création de Dieu.
[...] Ce manuscrit est en ce moment exposé à Paris dans la Bibliothèque Nationale, on a l'art de l'écriture cursive de la calligraphie donc. L'auteur est un copiste, mais il a fait le choix d'ajouter une forme d'art avec les enluminures, tout comme un moine copiste par exemple. L'auteur va ajouter sa touche personnelle, ce qui fait de lui un artiste. Pour conclure, malgré les contraintes de la religion, l'art islamique a réussi à trouver sa place avec des cultures très différentes qui en font un art très varié avec de multiples techniques. [...]
[...] La question de l'image et de l'art dans l'Islam I. Le contexte historique Le terme « Islam » est apparu au 7e siècle en Arabie Saoudite, il désigne une religion monothéiste qui signifie littéralement « la soumission » à un Dieu unique omnipotent. L'art dit « islamique » s'est développé vers 622 en Arabie Saoudite après que le dernier prophète de l'Islam Muhammad déclare avoir reçu une révélation de la part de l'ange Gabriel (Jibril) ainsi que des révélations divines où il déclare recevoir des passages du Coran de manière progressive jusqu'à sa mort. [...]
[...] La calligraphie est un terme qui provient du grec « kallos grapheîn », signifiant belle écriture. C'est aussi un art qui domine dans la religion musulmane, notamment dans le Coran avec les copistes. La religion juive interdit aussi la représentation de Dieu, les copistes de la Torah vont donc aussi s'adapter et aussi utiliser la calligraphie en hébreu, accompagnée de diverses enluminures. On retrouve aussi ces arts dans l'architecture avec les mosquées par exemple où il va y avoir de nombreuses formes géométriques et jamais de représentation figurative à l'intérieur. [...]
[...] Quelques œuvres 1. Intérieur du mausolée de Mulay Ismail à Meknès au Maroc 1703 par Ahmed Eddahbi Ce type de sculpture et d'organisation se retrouve dans beaucoup d'édifices, comme par exemple l'Alhambra à Grenade en Espagne, qui est un ensemble de palais et de forteresses où ont logé de nombreux monarques durant le Moyen-âge. À cet endroit, nous avons la cour des Lions. On y voit là aussi de nombreux détails au niveau des arcs ainsi que de la calligraphie, et des motifs floraux également au niveau des piliers Extrait d'un manuscrit du Coran, il s'agit de la sourate 21 « La lumière » recopiée par Othman Ibn Muhammad entre 1111-1112. [...]
[...] En effet, des pays comme l'Iran ou la Turquie ne prohibent pas la présence d'images dans leurs œuvres. Ils autorisent toute représentation tels que les hommes ou les animaux, mais l'interdiction reste cependant la même pour ce qui est de Dieu. III. Quelques artistes musulmans célèbres - Sinan de son vrai nom, Mimar Koca Sinan ibn Abd al-Mannan : il s'agit d'un grand architecte du XVIe siècle qui est considéré comme le créateur de l'architecture propre au style ottoman. Sinan fut responsable de la construction de plus de 100 mosquées ainsi que des Madrasas (écoles coraniques). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture