1830, peinture d'histoire renouvelée, art, révolution, histoire nationale, recherches historiques, antiquaire, romantisme
Autour de 1830, la redécouverte de l'histoire accompagne la révolution romantique. L'histoire, à partir de 1830, va occuper en France et dans les autres pays une place centrale dans les débats, la réflexion politique et dans l'art.
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La Révolution n'est plus un acte de naissance de la nation, mais une étape.
L'art pictural va se nourrir de ces recherches historiques. On va mettre l'histoire en image, de plus en plus, et spécialement le passé national. Dans le romantisme, l'Antiquité n'est pas la référence, et l'histoire nationale devient la peinture historique, notamment le Moyen Âge. Mais ce ne sont plus des anecdotes, mais de grands évènements qui sont peints.
[...] On s'intéresse désormais au peuple et non plus aux princes/grands. Le celtisme est donc l'un des premiers moteurs de la recherche historique. Les efforts lancés par le celtisme vont se prolonger et se diversifier. Dans les années 1830 - 1840 vont se développer en France et dans toute l'Europe les sociétés savantes. Ce sont des sociétés qui regroupent des notables qui s'intéressent essentiellement à l'histoire. A la fin du XIXe siècle, on en trouve plusieurs centaines en France. Leur but est d'inventorier et protéger les éléments. [...]
[...] La peinture d'histoire renouvelée L'idée est de savoir comment le romantisme va se saisir de l'histoire. Autour de 1830, la redécouverte de l'histoire accompagne la révolution romantique. L'histoire, à partir de 1830, va occuper en France et dans les autres pays une place centrale dans les débats, la réflexion politique et dans l'art. Les raisons sont assez simples : L'histoire va servir à expliquer la Révolution et notamment, cela va permettre de limiter les effets de cette révolution, en disant que la France ne nait pas en 1789 mais bien avant. [...]
[...] La peinture d'histoire s'intègre dans le genre historique, c un style de peinture qui se caractérise par un certain nombre de traits, c du grand format, c le thème mais c pas forcément l'histoire. Cette peinture d'histoire, c l'art par excellence, c la ou les plus grands peintres vont s'illustrer, la volonté de vérité historiques, ces peintres font un grands effort de couleurs locales, une volonté peindre l'histoire comme elle l'était. Cette couleur locale, le romantisme va servir cette couleur locale, les peintres sont presque tous des romanistes, ils comprennent le sent de l'écrit, les émotions créent par le passé. C un des premiers tableaux. De Laroche est le peintre le plus connu. [...]
[...] La peinture d'histoire qui s'impose dans les années 1840 est liée à une volonté de véridicité. Ils fournissent un grand effort de couleur locale, avec des exactitudes de costumes, de portraits, de scènes. On a la volonté de peindre l'histoire comme un reportage. Cette couleur locale qu'on a été cherché dans les livres d'histoire va être servie par le romantisme. Devéria, Naissance d'Henri IV C'est l'un des premiers tableaux de ce genre historique nouveau. Graveur et ami à Hugo, il fait peu de tableaux mais au grand succès. [...]
[...] C'est un regroupement de savants qui ont des correspondants dans toute la France, et se fixent comme but de faire l'histoire des peuples celtes, de faire une « statistique des Gaules » en s'appuyant sur les préfets. Elle est dispersée vers 1814 mais l'académie attirera beaucoup d'éléments, et c'est la seule société d'histoire à l'époque. La passion pour le celtisme implique un triple déplacement : Géographie : On s'intéresse de plus en plus à l'Europe du Nord par rapport à l'Europe méditerranéenne. Historique : L'intérêt se déplace de l'histoire de l'Antiquité à celle des barbares. On découvre tous ces peuples inconnus et les invasions. [...]
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