Paysage dans le milieu du XIXe siècle, panorama, histoire de l'art, romantisme, Claude Monet, impressionnisme, Claude le Lorrain, Nicolas Poussin, Caspar Friedrich, Corot, Turner, Barbizon, Caillebotte
Que l'on regarde la nature, que l'on prenne une photo ou que l'on soit face à un tableau, c'est toujours le même mot que l'on utilise : paysage. Lors de la convention européenne du paysage en 2006, le paysage était défini comme "partie du territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action, de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations". Mais un nuage, une fleur, ce n'est pas suffisant, le paysage c'est plus vaste : un coucher de soleil, un champ de coquelicots, donc un grand morceau de nature que l'on doit pouvoir saisir d'un seul regard.
[...] Les personnages sont de simples figurants. L'Histoire, tirée de l'Iliade, est un simple prétexte pour exalter la nature. Nicolas Poussin, Le temps calme C'est un paysage imaginaire, entièrement composé dans son atelier, mais aussi ressemblant que possible, grâce aux nombreux croquis pris sur le vif. C'est un paysage construit, les arbres forment un décor, un rideau de scène. On entre dans le tableau par un petit sentier qui nous permet de contempler le paysage central, d'où un premier plan très sombre et un second clair et pur. [...]
[...] Démesure de la nature : le sublime. Turner, Ombre et Lumière, Le soir du déluge C'est un paysage imaginaire, les motifs sont imprécis, les sujets sont des prétextes. L'essentiel est un flamboiement de matière chromatique et lumineuse qui permet de traduire la violence des éléments : le feu du soleil, la force de la tempête, le mystère de la brume Il compose sa toile sous forme d'un cercle, comme un cyclone Elle est tellement mouvementée que l'on distingue mal ce qui se passe, elle devient presque abstraite. [...]
[...] Des formes particulières, des angles de vue, des lumières, des couleurs. Les peintres ont montré que la nature ne se regarde pas n'importe comment : ils ont inventé le paysage, le champ devient un espace apaisant, l'océan nous fiat méditer. La nature est devenue un théâtre, elle est mise en scène autrement dit, elle nous raconte des histoires : les lumières bleues des ports, la fumée des toits En peinture, le paysage ne devient un genre pictural à part entière en occident qu'à partir du début du XVIIe siècle, il s'inscrit dans les différents courants artistiques, passant d'une nature classique idéalisée à une nature expressive et subjective du romantisme, puis à la restitution impressionniste de la fugacité de l'instant et en définitive à l'exaltation expressionniste des couleurs. [...]
[...] Elle devient une technique parfaitement adaptée à son sujet, quasi scientifique, comme chez Cézanne. Avec l'impressionnisme, le paysage arrive à son aboutissement, nature en rime plus seulement avec campagne, les peintres investissent la ville, les quartiers industriels ; les expressions de la vie moderne. Caillebotte, Rue par temps de pluie Mais c'est aussi une limite, la tentation d'objectivité, d'immédiateté, la solidarité entre l'image et le moment, ne convient que moyennement à la peinture, lourde à mettre en œuvre, lente à se réaliser, surtout lorsqu'un nouvel art apparait : la photographie permet de pallier ces inconvénients. [...]
[...] Le paysage dans le milieu du XIXe siècle I. Introduction A. Qu'est-ce que le paysage ? Que l'on regarde la nature, que l'on prenne une photo ou que l'on soit face à un tableau, c'est toujours le même mot que l'on utilise : paysage. Lors de la convention européenne du paysage en 2006, le paysage était défini comme « partie du territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l'action, de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations ». [...]
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