Art ottinien, architecture, antiquité grecque, mouvement naturaliste, art roman, chrétienté, art carolingien, église, Otton II, Moyen-âge
Le régime chrétien est de nature impériale qui idolâtre la Rome antique et essaye de se munir des mêmes atouts. Ainsi, les références antiques y sont nombreuses, ainsi que des références byzantines : les oeuvres sont énormes et les matériaux renvoient à ceux utilisés à l'Antiquité.
La Cour impériale est brillante et elle est marquée par une composition de nombreux intellectuels, et où le grec est aussi enseigné.
[...] + tétramorphes : les symboles des 4 évangélistes (cf. image zoom) Physionomie du Christ : semble posé sur pied d'étable : bras peu tendus, position presque impériale, Christ en croix = Christ victorieux Humanisation de la crucifixion pour montrer aux fidèles le sentiment de souffrance et ainsi leur insuffler de l'humilité. Colonne de l'église Saint-Michel d'Hildesheim : ressemblance avec la Colonne de Trajan Raconte différents épisodes de la vie du Christ sur une frise continue, couronnée par l'épisode de la crucifixion = point final de la réalisation. [...]
[...] L'art ottonien Ottonien : Prolongement tardif de l'art carolingien - Empire chrétien fondé sur le lien entre une autorité temporelle et le salut de l'Eglise = renaissance d'un Empire chrétien. Provient de trois empereurs qui se sont succédés et ont régné sur la partie orientale de l'empire carolingien entre 1150 et 1203, prolongé à travers la dynastie salienne jusqu'au milieu du XIème siècle. = Héritage de Charlemagne qui mènent campagne militaire de christianisation à l'Est. [...]
[...] Naît alors le Saint-Empire-romain germanique = postérité historique. Ce régime de nature impériale qui idolâtre la Rome antique essaye de se munir des mêmes atouts. Ainsi, les références antiques y sont nombreuses, ainsi que des références byzantines, les œuvres sont énormes et les matériaux renvoient à ceux utilisés à l'Antiquité. [...]
[...] La cour impériale est brillante et elle est marquée par une composition de nombreux intellectuels, et où le grec est aussi enseigné. Exemple : GERBERT d'AURILLAC, dit le « savant Gerbet » est pape sous le nom de Sylvestre II Rupture = Otton II et Otton III meurent très jeune, ce qui créer une rupture dans la succession de ce régime. Otton Ier était donc le personnage le plus significatif de la période grandes influences : Paléochrétienne Byzantine Carolingienne Production architecturale Eglise monastique d'Ottmarsheim, France, par une communauté de femmes vers 1049 Édifice de plan centré, octogone de base Clocher = référence paléochrétienne Polygone marquée de voûtes d'arrêtes (chapelle palatine d'Aix), une triple arcature* s'insère dans des arcs en plein centre Référence de Ravenne ou sainte-constance Proportion des colonnes ne correspondent pas à un modèle antique malgré la présence de fûts monolithes * Arcature : Série d'arc en petites dimensions Fûts monolithes : Fûts imposants en taille, en solidité Eglise monastique (féminine) Saint-Cyriaque de Gernrode, vers 960-990 Présence de deux véritables massifs transversaux : transept à l'Orient, transept occidental (élément essentiel de cet édifice) Deux absides + grandes tours qui servent d'escaliers Cryptes nombreuses (tant à l'Orient qu'à l'Occident) + petites baies* (cf def espace architecturale) Mur nu inarticulé : pas d'alignement entre les baies etc., pas esthétique En effet, deux baies inférieures de la partie droites du chevet ne sont pas alignées avec celles du transept * Baies : ouvertures, fenêtres Chevet : partie du chœur externe Abbaye Saint Georges de Reichenau (Allemagne) fin du Xe siècle Deux élévations (grandes arcades et petites fenêtres hautes / mur inarticulé, sans supports saillants) = élévations d'une église paléochrétienne Grand emmarchement (petite porte : entrée à la crypte) Surélever l'espace réservé aux Clercs (hiérarchie de l'Eglise) Saint-Michel d'Hildesheim, début XIème Grandes arcades : arc triomphal qui sépare l'abside de la nef Absence de voûtes laissant la charpente apparente Cryptes Système de double massifs (transept oriental et occidental) Chapiteaux cubiques (fréquents dans l'Est de la FR) / fûts et piliers cubiques (d'influence byzantine) Possède mobilier ottonien, qui traduit les préférences intellectuelles des empereurs et de leurs proches = Postérité dans l'art roman, MAIS esthétique d'une église paléochrétienne Les arts précieux Mobilier liturgique : Antependium de Bâle (Suisse), du XIème siècle, Paris, musée du Moyen-Age ; thermes de Cluny Caractéristique des différents personnages : au centre le Christ flanqué de différents archanges, abbé Saint-Denis par exemple Présence de médaillons Contraste avec production romaine Repoussé (volume), art de la ciselure (détails) Personnages inexpressifs (vu dans l'art carolingien), visages symétriques, physionomies identiques, personnages raides = dimension solennelle Niveau des genoux : étoffes s'enroulant autour des articulations dans un mouvement naturaliste = caractéristiques de l'art roman Détails : empereur et impératrice dans une position d'agenouillement aux pieds du Christ Ivoire dit de Magdebourg, vers 968, Paris, musée du Louvre Racine et tradition impérial 16 plaques conservées, possiblement soutenues par un support (voir trous sur les angles) Représentations épisodes vie du Christ, ici multiplication du pain Personnages répartit partout autour du Christ Axe vertical : croix derrière le Christ Multiplication donne son ampleur à la scène = éléments carolingiens Personnages massifs : canons très éloignés de l'art antique / pas de cous, corps très puissants Relief pas dégressif : vision frontale pas mis en profondeur mais superposés les uns par rapport aux autres : absence de tridimensionnalité Dimension considérable des mains du Christ : représentant la taille des mains aussi grande qu'un visage (focaliser l'attention du spectateur sur le geste de raison des mains du Christ : hypertrophié un détail pour indiquer la puissance significative : essentiel dans la plastique de l'iconographie romane) Christ bénissant Otton II et Theophano, vers 982 (Otton II meurt en 983), Paris, musée du Moyen-Age Présence de feuilles d'acanthe, baldaquins, colonnes : références antiques Théophano, épouse d'Otan II a des références iconographiques CAR les deux Empires (celui dont elle vient et celui d'Otton II) sont limitrophes au moment de leurs fiançailles avec Théophano = diplomatie DONC cadeaux (en signe d'amitié), lorsque Théophano est venue sur le territoire d'Otton II avec œuvres byzantines : dont Le Christ bénissant Otton II et Théophano Chri st couronnant Roma n os et Eu doxie ( Antérieure à l'autre ) 945- Paris,Bibliothèque nationale, cabinet des médailles (parallèle) Boîte reliure de Maastricht, fin du Xème siècle, Paris, musée du Louvre Deux allégories au-dessus du Christ (soleil et la lune) : le cycle du temps vient rendre hommage au Christ = procédé d'origine antique Christ sous un arc en plein cintre Aux angles, différents compartiments rectangulaires limités : limitations rigoureuses grâce à des pierres montées en battes qui viennent entourés de plus larges cabochons. 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[...] Colonne de Trajan à Rome Les Portes de Bernward, de l'église Saint-Michel d'Hildesheim - Fonte de 6 mètres de haut DONC artistes formés en Orient Deux cycles mis en regard l'un de l'autre : chute de l'humanité avec la Genèse et la rédemption = ancien et nouvel Adam Résumé de l'histoire chrétienne Porte / art précieux = c'est parce que cette histoire a eu lieu que derrière la porte, on peut accéder au « tempo evangelium » (temple de l'évangile Traduit une pensée structurée de l'artiste Mise en page : schématisation et irréalisme de la végétation . Art ottonien = ultime utopie de la fin du Haut Moyen-âge, réveil tenté par Justinien et Charlemagne mais réalisé par la succession des OTTON. [...]
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