Muséologie, institution muséale, architecture, expositions, symbole de l'art
La différence entre muséologie et muséographie : muséologie (science du musée. « logo » = le langage, la parole. Dimension immatérielle. Théorie du musée, la réflexion sur le musée), muséographie (écriture du musée. « grapho » = je creuse, j'inscrit dans le sol. La muséographie correspond à ce qui s'inscrit physiquement dans le musée).
Définitions : muséologie : a pour objet l'histoire et la théorie de l'institution muséale, de son organisation, de sa fonction sociale, etc (voir wiki)
muséographie : a en charge les aspects structurels et techniques (architecture, organisation matérielle etc). Il s'agit de la traduction spatiale de la muséologie. Son originalité réside dans la recherche d'un langage physique et dans ses expressions qui ont pour but de traduire le programme scientifique du musée et de ses expositions.
[...] L'empire fait suite au Consulat : Napoléon devient Napoléon Ier. A cette période, le musée va s'imposer comme le symbole de l'Art et de l'universalité. A la Convention l'abbé Grégoire affirme qu'un pays ayant fait la Révolution est capable d'apprécier les œuvres grecques antiques, tandis que les Grecs, qui n'ont pas fait la Révolution, en sont incapables (bien qu'ayant enfanté ces œuvres). Lire Lettres à Miranda par Quatremer de Quincy, sur les déplacements des monuments de l'art en Italie : délire mégalo qui affirme que la France est apte à rappatrier tout les arts car elle a fait la Révolution. [...]
[...] C'est la naissance du marché de l'art. Le statut de l'artiste va aussi être modifié, avec l'apparition des expositions individuelles et payantes, ainsi que l'exposition d'oeuvres récentes ( avant, il fallait être mort pour être exposé, ou être dans les Salons). L'expérience ponctuelle de la participation des artistes à la vie sociale : fêtes, commémoration, arts monumentaux et célébrations etc . Montrer, dans le monde muséal, c'est faire voir un ordre d'un monde matériel. Les œuvres vont s'ordonner à mesure du temps pour être vues. [...]
[...] Historiquement, l'un succède à l'autre : l'accumulation cède la place à l'organisation. Les collections sont régies par le meilleur effet dans les cabinets de curiosités et les cortiles, destinés à la contemplation, l'étude, l'émerveillement, en faisant monde scénographiquement parlant. Les cabinets de curiosités opèrent une mise en énigme du monde et des collections présentées. Le musée s'offre comme lieu d'accueil des collections grandissantes (dispersions, iconoclasmes, mariages, évolution des goûts) substituant de la stabilité, du hors-temps, de la suspension et de l'immobilité aux œuvres (pendant un certain temps, le musée sera considéré comme un mausolée : futurisme, Paul Valéry etc). [...]
[...] On y étudie la logique, la morale, les maths, la botanique etc. Les élèves se promènent et discutent, et sont appelés des péripatéticiens. A l'approche du Ier siècle avant, on assiste à un essor de la civilisation grecque, qui concquiert le bassin méditerranéen : période hellénistique. La culture grecque est diffusée par les philosophes et littéraires (Eschylle, Sophocle etc). Tout ceci se cristallise à Alexandrie en Egytpe,qui est à l'époque sous le règne de la dynastie des Ptolémées. Alexandrie deviendra le principal foyer de la diffusion de la culture grecque. [...]
[...] le collectionnisme. XVe . De 1400 à 1700 environ, pour la France. A la Renaissance, le collectionnisme connaît son apogée. Cette tradition nous vient de la conservation des offrandes en Grèce antique. Au moyen-âge, avec la circulation des objets et des œuvres, les objets trouvent refuge dans des lieux de conservation (châteaux etc) le long des routes de pèlerinage et de commerce. Le XVe siècle correspond aux débuts de la période moderne, avec le début de l'Ancien Régime, avec une société composée du clergé, de la noblesse et du Tiers-Etat. [...]
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