Mouvements picturaux, néoclassicisme, réalisme, art moderne, cubisme, style rococo, Jacques-Louis David
Le néoclassicisme est à la jointure du XVIIIe et XIXe siècle, et vient en réaction au style rococo, plein de fioritures et d'éléments décoratifs. Il se veut un retour au classicisme (phare au XVIIe). On trouve 3 peintres majeurs : David, Gérard et Ingres.
On est dans le contexte où le succès de fouilles archéologiques permet la mise à jour d'architectures romaines (Pompéi, Herculanum). On a un succès autour de 2 cités enfouies qui relance le goût pour l'Antiquité. Ce mouvement va jusqu'aux années 1830.
(...)
Apparu au milieu du XIXe siècle, il offre une voie alternative à l'opposition entre romantisme et classicisme. Le crédo est celui de représenter la beauté sans idéalisation, c'est une critique du néoclassicisme. Il aborde des thématiques politico-sociales. Ce mouvement artistique s'appuie sur l'expérience personnelle du peintre pour représenter au mieux le réel.
[...] Ce qui choque, c'est le fait de donner à ces personnages une dignité de par la taille du tableau. On a une lecture politique : Donner une dignité aux gens du commun. C'est la densité sociale avec avocats, vignerons etc. d'une ville de province. Courbet peint ainsi son propre milieu social. C'est un contrepied du beau idéal de Delacroix, et une performance de par la taille de la toile) (Exemple : Les casseurs de pierres Courbet. Il raconte pourquoi il peint le tableau. [...]
[...] David représente un épisode légendaire des débuts de Rome au VIIIe siècle a.C. L'enlèvement des Sabines, femmes enlevées par les Romains, et celles-ci essaient d'arrêter le combat. Hersilie se trouve au centre et s'interpose entre son père, le Roi des Sabins, et Romulus, Roi de Rome. David veut montrer que l'action a des conséquences heureuses) David est partisan de Robespierre et révolutionnaire, et après la chute de ce dernier, il est incarcéré. En prison, il pense au sujet des Sabines et veut se montrer en homme de paix en accord avec la nouvelle ère du temps. [...]
[...] Il dépasse ici le cadre du néoclassicisme. Il le peint à la fin de sa vie, c'est une scène de harem, thème en vogue dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il est commandé par le prince Napoléon et le peintre livre l'œuvre en 1859 mais Napoléon la rend car elle choque l'Impératrice. Il retravaille le tableau jusqu'en 1863 mais elle ne sera révélée qu'en 1905 lors d'une rétrospective Ingres au Salon d'Automne. Les contemporains comme Picasso y voient une œuvre moderne et audacieuse) Le grand thème classique reste le nu féminin, et l'Orient, qui plait et est fantasmé. [...]
[...] Les modernes vont critiquer cet « art pompier ». (Exemple : La Naissance de Vénus, Alexandre Cabarel Il a un très grand succès en salon, mais Zola le critique. On a le prétexte du nu par la naissance de Vénus, c'est une déesse. Napoléon III adore le tableau, l'achète et le montre dans les collections des musées) Le romantisme Le romantisme succès alors au néoclassicisme, avec 3 sous-périodes : Le préromantisme (1770 - 1822), qui prévaut surtout en Allemagne et Angleterre, et s'oppose au néoclassicisme. [...]
[...] Les mouvements picturaux du néoclassicisme au réalisme L'art moderne part du cubisme pour certains. Mais qu'est-ce que l'art moderne ? Qu'est-ce que l'avant-garde artistique ? La naissance des avant-gardes remonte à la période du réalisme. Le néoclassicisme Le néoclassicisme est à la jointure du XVIIIe et XIXe siècle, et vient en réaction au style rococo, plein de fioriture et d'éléments décoratifs. Il se veut un retour au classicisme (phare au XVIIe). On trouve 3 peintres majeurs : David, Gérard et Ingres On est dans le contexte où le succès de fouilles archéologiques permettent la mise à jour d'architectures romaines (Pompéi, Herculanum). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture