L'habitat se déplace et se regroupe souvent entre le Néolithique Récent et le début du Bronze Ancien ; si le terme paraît impliquer une rupture technique, on sait aujourd'hui que la métallurgie du bronze n'est apparue qu'au Bronze Moyen. Les techniques de construction restent d'ailleurs les mêmes. Dans les Cyclades, on commence à avoir des murs en pierre, mais la terre demeure le matériau le plus utilisé, et les murs en brique crue possèdent désormais souvent des fondations en pierre. Pour le stockage, des greniers circulaires complètent parfois les silos creusés, très fréquents.
[...] Mais il est déjà distinct de l'ionien par son traitement en ρο. (Chadwick) En reprenant la théorie socio-linguistique de Hooker [cf supra], on peut aussi dire que le grec oriental serait la langue des seigneurs du palais, tandis que le grec occidental aurait été celle de la population soumise, les Doriens qui se seraient ensuite révoltés. Mais on s'explique mal que ce dialecte des seigneurs survive en Arcadie qui ne semble pas avoir possédé de palais mycénien. Cette langue, dont la différenciation dialectale est déjà un fait à l'époque des tablettes en linéaire est à la fois indo-européenne du point de vue de la syntaxe et de la phonétique, mais possède un substrat égéen qui a laissé sa marque dans le vocabulaire grec. [...]
[...] Les idoles ne sont produites que durant le Cycladique Ancien, et l'avènement du Cycladique Moyen se produit à la fin de leur production. On en trouve de semblables en Crète ou à l'est de la Grèce centrale, mais on ne peut déterminer s'il s'agit de productions locales ou d'exportations. Il s'agit de figurines anthropomorphes (en marbre, pour la plupart, mais aussi parfois en argile, coquillage, ivoire, métal), hautes en moyenne d'une vingtaine de centimètres de haut (on en connaît quelques-unes, exceptionnelles, de plus d'1,5 m). [...]
[...] On ne sait pas si elle code la même langue que le hiéroglyphique. Outre des idéogrammes simples, le linéaire A comporte un nombre indéterminé (on en connaît actuellement 150) de ligatures, alors que le linéaire B n'en a que 5. On sait qu'il figure sur des documents comptables mais il n'est pas encore déchiffré. Linéaire B pièces d'archives sont conservées pour le linéaire mais ce n'est qu'une petite partie des écrits produits en Crète et sur le continent. Il est l'aboutissement du linéaire A. [...]
[...] On a proposé pour ces 153 coupes en argent une origine anatolienne ou bien minoenne, en raison de la ressemblance du style du décor de ces coupes avec des vases de Phaestos, même si on n'a pas retrouvé d'autre exemple métallique. On a aussi retrouvé des lingots d'argent marqués "nfr" (argent "de bon aloi", traduit Bernadette Menu). L2 S1 Monde antique Monde égéen, P 11 "Symboles religieux" selon Evans 1. Reconstitution du palais de Cnossos Cornes de consécration Double hache. Les colonnes minoennes sont typiques : la base est plus mince que le sommet. Sur les bâtiments se trouvent souvent ce qu'Evans a appelé des "cornes de consécration", parfois à la base des colonnes. [...]
[...] Hypothèses sur l'enrichissement subit ; Hypothèses sur la fin des Mycéniens Langues et écritures en mer Egée Etudes de cas : disque de Phaistos, signes du linéaire B. Echanges en mer Egée et au-delà Les Mycéniens, Homère et les Grecs Etudes de cas : coupe aux colombes, casque en dents de sanglier. Annexes Bibliographie Anthony Snodgrass, "Les origines du culte des héros dans la Grèce antique", in Vernant dir., La mort, les morts dans les sociétés anciennes. Yvan Barat, Conférence Les jardins dans l'Antiquité, Archives Départementales des Yvelines 2010. René Treuil dir., Les civilisations égéennes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture