Le temple peut être construit de façon à emphatiser une tradition ancienne et le caractère sacré venant de la haute antiquité du lieu (par exemple, installer un temple à Satet à Eléphantine à la suite du temple primitif) ou au contraire bouleverser la tradition comme l'a fait Akhénaton, à la fois dans le choix de sa nouvelle capitale, El-Amarna, à mi-chemin entre Memphis et Thèbes, et dans l'architecture de ses temples : « s'il s'agit, par exemple, d'instaurer un nouveau culte, on tiendra, à l'inverse, à faire valoir que le site sélectionné n'a jamais appartenu à une quelconque divinité, qu'il est en quelque sorte vierge et ne procède pas de l'annexion du bien d'un autre dieu. C'était particulièrement crucial dans le cas d'Akhénaton qui se situait en rupture avec les autres clergés ; les stèles frontière X, M et K de Tell el-Amarna s'en font avec éloquence l'écho : « Voyez, je ne l'ai pas trouvée (= Akhet-Aton) comme une terre de culture assignée à un (quelconque) service […] Voyez, c'est Pharaon – qu'il vive, prospère et soit en bonne santé – qui l'a trouvée, alors qu'elle n'appartenait à aucune dieu ni à aucune déesse, à aucun souverain, ni à aucune souveraine, à personne qui y ferait des affaires ». Karnak devait présenter un cas de figure semblable : les sondages effectués dans la partie centrale du temple ont montré que les niveaux de la fin de la PPI – début XI° dynastie ont été implantés sur des terrassements directement installés sur un banc de sable récemment émergé et vierge de toute trace d'occupation antérieure ».
[...] C'était particulièrement crucial dans le cas d'Akhénaton qui se situait en rupture avec les autres clergés ; les stèles frontière M et K de Tell el-Amarna s'en font avec éloquence l'écho : Voyez, je ne l'ai pas trouvée Akhet-Aton) comme une terre de culture assignée à un (quelconque) service [ ] Voyez, c'est Pharaon qu'il vive, prospère et soit en bonne santé qui l'a trouvée, alors qu'elle n'appartenait à aucune dieu ni à aucune déesse, à aucun souverain, ni à aucune souveraine, à personne qui y ferait des affaires Karnak devait présenter un cas de figure semblable : les sondages effectués dans la partie centrale du temple ont montré que les niveaux de la fin de la PPI début dynastie ont été implantés sur des terrassements directement installés sur un banc de sable récemment émergé et vierge de toute trace d'occupation antérieure Les contraintes géomorphologiques : échapper à la crue Il faut bien sûr veiller à ce que le site du temple soit hors d'atteinte des crues : on sélectionne donc de préférence un kôm, une montagne ou une île, à moins de créer un podium artificiel comme pour Louqsor . On retrouve là la tradition théologique héliopolitaine du terre primordial. Cela n'empêchait cependant pas que les temples soient parfois inondés. On prévoyait donc régulièrement de bâtir des digues et des quais autour des sanctuaires. [...]
[...] L'importance de la cella est aussi soulignée par la lumière l'espace intérieur est dépourvu de toute ouverture d'éclairage. Son illumination naturelle n'était possible que par la série de portes axiales sur laquelle on reviendra, par son déambulatoire qui met en valeur la pièce centrale et permet d'admirer son architecture spécifique : façade en léger fruit, boudins d'angle et corniche à gorge. Entre la corniche et le plafond il y a un large joint négatif donnant l'illusion que les dalles structurelles continuent au-dessus de la cella. [...]
[...] The ceremony was originally a harvest rite, when the cattle was driven over the threshing floor. This was conducted by the king, in the presence of the harvest god, originally Min, later the ithyphallic Amun and, at Abydos, Khons. The wands carried by the king are reminiscent of pythons severed in half [ ] They were to be found there in a predynastic times were the rite originated [ ] Eventually, the ceremony was employed as a funerary ceremony for the divinities of Edfu, and possibly for the kings of the Old Kingdom. [...]
[...] Une architecture mythologique La naissance de l'enfant divin se déroule dans un cadre architectural spécifique : les chapiteaux des colonnes, hathoriques surmontés de figures de Bès, placent le monument et l'enfant sous la protection de deux dieux spécifiquement associés aux accouchements, à la fertilité, à la maternité et à l'amour. Les colonnes végétales symbolisent le renouveau et les murs d'entrecolonnement (qui apparaissent pour la première fois dans le mammisi d'Edfou) qui les relient et cachent l'intérieur au regard simulent les fourrés de papyrus dans lesquels l'enfant Horus est né, protégé par sa mère Isis, en même temps qu'ils mettent en scène le décor en filtrant la lumière. (Louant) Le mammisi est un lieu à l'image des mythiques marais de Khemmis, où Horus naquit. [...]
[...] Une procession sur le lac sacré avec les statues dans une barque a lieu le 22, puis, le 23, les statues sont rituellement embaumées. Le 25 et le 26 sont des jours de fête populaire : le 25, on célèbre la déification (nTryt) d'Osiris : les gens portent des colliers d'oignons autour du cou, en signe de fertilité et de purification intérieure, et passent la nuit dans les nécropoles à veiller auprès de leurs morts et, le 26, c'est la fête de Sokar-Osiris, avec sacrifice d'animaux séthiens, procession et exposition de la statue sur la terrasse pour la régénérer. [...]
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