Introduction à l'histoire de l'artInitiation à l'art moderne et contemporain
Au 14e siècle, les Italiens vont poser des règles qui dureront 5 siècles, jusqu'à la nouvelle modernité qui repose ces questions : « Qu'est-ce que voir ? Qu'est-ce que sentir ? »
La peinture est beaucoup plus qu'une image : couleur, matière, relief, etc. Elle constitue un langage.
1874 : première exposition impressionniste dans un endroit prêté par un photographe; c'est le premier pas de la modernité, déjà liée à la photographie.
Un tableau est une toile sur laquelle s'applique une image. Dans l'art de la renaissance italienne, on fait rentrer dans cette surface l'image qu'on pourrait avoir devant l'œil; c'est le point de vue unique, la perspective, la vision qui représente le monde.
Pendant 5 siècles on ne remettra aucune de ces règles en question.
[...] On retrouve chez lui la touche du néo-pointillisme et dans le même temps les personnages de Gauguin. Matisse prend parti de dire le monde avec la couleur. L'atelier rouge : il parle ici de bidimensionnalité de la toile. On a une face rouge + les objets qu'il va peindre. C'est ici par l'organisation des objets qu'il exprime sa vision intérieure de l'atelier. Intérieur aux aubergines : ce tableau nous donne la vision que Matisse a de la peinture, c'est une mise en scène. [...]
[...] Georges Seurat Le cirque : peinture qui cristallise les trouvailles des impressionnistes : le choix du hasard que faire avec ? Que dire avec ? C'est le divisionnisme, séparation de divers éléments (couleurs locales, couleurs d'éclairages et leurs réactions), équilibre des tous, choix d'une touche proportionnée à la taille du tableau Plus tard le pointillisme devient une réelle mise en œuvre de la technique de la lumière, on a des œuvres d'art très structurées, mises en scènes > le Néo-impressionnisme se sert des trouvailles de l'impressionnisme pour les utiliser de façon systématique Le Fauvisme Fauvisme : ce mouvement accorde toute leur importance aux couleurs, n'hésitant pas à représenter un ciel couchant non pas bleu, mais rouge flamboyant. [...]
[...] La rupture arrive en 1826 avec la photographie : on peut alors reproduire les œuvres et on croit ne plus avoir besoin des hommes Les artistes se posent la question : Qu'est-ce que voir ? Comment dire avec une surface plane ma vision du monde ? Voir n'est-ce que ça ? Dès lors que la peinture devient matériellement transportable, on peut peindre en même temps que l'on observe. Cela amène l'avènement en 1874 de l'impressionnisme. Le 3ème mouvement que l'on va voir est le cubisme (1907) qui dit : peindre le réel c'est en donner des indices, ce qui force le spectateur à le vivre C'est la quête de la forme et du fond, ne plus être une simple source de représentation, mais créer un langage sans être assujetti : c'est l'abstraction. [...]
[...] En quoi la peinture peut-elle répondre à ça ? Ce que je vois devant moi n'est que ce que me donne à voir la lumière et la variante de la lumière est changeante. Antonio Machado décrit l'impressionnisme comme la peinture pour aveugles C'est le pari des impressionnistes : comment percevoir les variations de lumières, d'air, la recherche de l'impression. Lumière et couleur sont liées. De plus la naissance de l'impressionnisme va de pair avec la naissance de la peinture en extérieur, permettant la rapidité du geste in situ. [...]
[...] Initiation à l'art moderne et contemporain : Comment les images traduisent-elles une pensée ? Introduction Nous allons voir comment, à travers des tendances, des hommes ont souhaité traduire le monde à travers les arts. Cette traduction du monde passe par la mise en oeuvre d'une pensée nouvelle. A chaque époque ses nouveautés, ses rites, ses mots & ses arts. Pour comprendre les œuvres, il va falloir les resituer dans l'histoire, mais aussi être attentif au temps où elles ont été créées. [...]
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