femme, France, peinture, sculpture, littérature, libertinage, érotisme, féminisme, exotisme
Quand on regarde l'histoire de la peinture occidentale, on a une représentation féminine essentielle avec les académies qui, depuis la Renaissance, ont soutenu ces représentations et l'ont normée.
On a une volonté de retour à l'antique, une forme de concorde et pacification de la société avec un côté galant.
Ces peintures ont pour beaucoup disparu ou ont été détruites lors de guerres et révolutions. Même au XVIIe siècle, on les trouvait libertines. Ce sont surtout les fresques qui restent dans les châteaux, notamment à Fontainebleau.
[...] Elle survit en vendant des portraits des notables de la société. On a une forme d'exotisme à la mode à cette époque. L'essor d'une civilisation féminine Les élites essaient de prévoir cette civilisation, avec, au cœur de cela, une forme d'élégance dans le côté aristocratique du XVIIIe siècle (modèles, peinture et culture issus du monde des élites, d'une société raffinée et élégante à l'époque). Cette société est assez ignorante de la réalité sociale, et les tableaux et portraits de femmes sont très loin de la réalité, on a peu de gravures et peintures de femmes au travail, et les femmes avec leurs enfants représentent toujours l'image de la sainte famille. [...]
[...] Boucher, L'odalisque brune L'odalisque est une prostituée. On a la volonté de montrer un boudoir en petit salon. Ce genre de peinture est à la mode, on connait le nom de la dame ; Marie-Jeanne Buseau qui aurait posé. On a un fantasme du harem ottoman, contresens complet de ce qu'imaginaient les européens à l'époque) (Marie-Guillemine Benoist, Portrait d'une négresse, nom changé au Louvre. La peintre est une élève de David, et de Vigée-Lebrun, amie de Marie-Antoinette. Benoist était une guadeloupéenne, d'une famille de colons. [...]
[...] Thème de la conversation galante, avec une révolution picturale d'une peinture à peine esquissée. Forme de représentation des hommes et femmes ensemble) Les hommes et femmes ont des représentations avec un rôle égalitaire, se rencontrant au théâtre, à l'opéra et dansant ensemble, dans ces œuvres. On a l'idée que la femme en France, une position particulièrement visible même dans ce monde très codé, organisé et de cour, pour les étrangers. On a l'idée chez les étrangers qu'une femme ne peut être plus heureuse qu'à Paris. [...]
[...] Mme Dupin représentait le modèle de la femme vertueuse, on ne lui connait aucun amant dans une société où avoir des amants était un signe de succès. Bernis évoque le livre qu'elle a écrit, où elle montrerait que la supériorité des hommes n'est due qu'à la force du corps. Elle publie plusieurs ouvrages, dont une Défense des femmes, écrit de morale avec un certain succès (acceptation de la réalité naturelle, avec l'idée de trouver quelque chose pour réussir sa vie). [...]
[...] On a l'image de la balançoire de Fragonard mais de dos, laissant imaginer tout ce qu'on veut) Bernis écrit des mémoires à partir de 1762. Il est ministre des Affaires étrangers en 1752 et protégé par la Pompadour qui a fait sa carrière. Il est disgracié en 1758. Il est nommé ambassadeur à Rome en 1769 et il y reste jusqu'à sa mort, après avoir été licencié par la Révolution. Dans ses Mémoires, il y a une longue confession sur le métier de diplomate, de la société mondaine, sur la cour de France et sur le rôle des femmes. [...]
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