Historiographie, art médiéval, architecture romane, architecture gothique, art gothique, Moyen-Age, Renaissance
L'architecture romane : Elle se définit comme la forme particulière d'architecture en Europe Occidentale antre l'an mil et le milieu du XIIe siècle, environ. Elle est caractérisée par des voutes en berceau et arrêtes, arcs en plein cintres, murs épais, décors sculptés des chapiteaux et portails.
L'architecture gothique : Elle apparait en Ile de France vers 1130-1140 avec notamment Saint-Denis et Saint-Germain des Prés. Elle se définit par un allégement des voutes par l'usage concomitant de l'arc brisé et des voutes d'ogives, puis des arcs boutants. On a une rationalisation accrue qui s'exprime dans les techniques de construction et dans les effets visuels. Recherche constante de lumière. Il va jusqu'à la fin du Moyen-Age, laissant place ensuite à la Renaissance.
[...] Mais ils lancent aussi une collection de vues topographiques des bâtiments de la congrégation. Bernard de Montfaucon, Monuments de la Monarchie française, qui comprennent l'Histoire de France en 5 volumes, publiés entre 1729 et 1733 : il s'appuie sur les textes, mais aussi sur les monuments. Il reste dans la lignée d'un gothique barbarisant, mais souligne que l'intérêt de la nation compense le manque d'élégance de ces monuments. Pour lui, il faut apprendre à lire les monuments comme on apprend une nouvelle langue. J. [...]
[...] Deux institutions de mémoire sont créés : la commission des monuments historiques (protéger les monuments les plus importants) et le comité des arts et des monuments (tâche pédagogique). L. Vitet (élève de Guizot) : Il aspire à la synthèse plutôt qu'aux étudies régionales minutieuses. Il développe une idée nouvelle : l'architecture romane est d'origine byzantine. Pour lui, il y a plusieurs vagues d'entrée de cette architecture byzantine jusqu'à ce que la nation française s'émancipe dans la liberté via le gothique. [...]
[...] L'idée d'une apparition d'un type architectural au XIe siècle apparait chez l'auteur T. B. Emeric-David (Histoire de la peinture au Moyen Age). Il définit une renaissance au XIe et XIIe siècle en constatant que les églises se couvrent de sculpture sur les portails. A partir de 1800, commence à se répandre un goût pour l'art gothique (auparavant, seulement un goût pour l'Antiquité) : il est lié à l'apparition du romantisme. Ainsi : Victor Hugo (Notre-Dame de Paris en 1831), Chateaubriand (Le Génie du Christianisme en 1802). [...]
[...] Mais Winckelmann tranche en évoquant une séparation nette entre l'esprit des Grecs/Romains et celui de son époque. Cela donne l'idée au néoclassicisme : le génie grec est perdu à tout jamais, d'où, pour tenter de le comprendre, il faut en étudier les monuments. J. J. Winckelmann : Histoire de l'Art chez les anciens J. G. Herder suggère que chaque civilisation dans le passé, comme chaque nation dans le présent, possède un mode d'être unique : c'est le Volksgeist. (Une autre philosophie de l'histoire (1774) et Idées pour la philosophie de l'histoire et de l'humanité (1791)). [...]
[...] Il y a ainsi pour lui des cycles de style. Le style est cyclique et soumis à une règle générale. C'est l'idée du passage entre l'équilibre et l'exubérance. Le style fixe ses propres règles et non par l'artiste. Chaque style possède un esprit unique. Chaque style est indépendant. Pour lui, l'art du Ve au Xe est une décadence de l'art antique. Pour lui, l'art du XI-XII est un style distinct (notre art roman) et idem pour l'art du XIIe-XVIe siècles. Il s'attache à l'impression d'ensemble. [...]
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