Moyen Âge, histoire de l'art, Carolingiens, époque gothique, époque carolingienne, époque ottonienne, époque romane, gothique, Charlemagne, essor de l'Occident médiéval, art de l'enluminure, chapelle palatine d'Aix, basilique Saint-Denis, Henri Ier, basilique Saint-Michel d'Hildesheim
Quelques éléments d'historiographie du Moyen-Âge sont nécessaires pour préciser la période étudiée. Les dictionnaires définissent généralement le Moyen-Âge comme l'époque située entre l'Antiquité et les Temps modernes soit grosso modo de 500 à 1500. Le Moyen-Âge couvre donc une période de mille ans. Mais cette période médiévale est loin d'être homogène et unitaire, comme en témoignent les essais de subdivisions que l'on va évoquer.
[...] Elle fut érigée entre 1088 et 1130. La sculpture . p La sculpture . p La sculpture . p La sculpture . p La sculpture . p La sculpture . p Notre-Dame de Chartres, vitraux du bras sud du transept, à partir de 1190. La sculpture . p Ceci est un commentaire d'étudiant ; il semble qu'il y ait un autre « ange au sourire » parmi les sculptures de Reims. La sculpture . p. [...]
[...] Il bénéficiera de nombreux privilèges des ottoniens ainsi que du Pape Grégoire V. Mais si l'on compare des œuvres, par exemple le Codex Egberti[15] et une scène avec Otton III en majesté (fin Xe siècle), l'évidente différence stylistique soulève la question de l'origine réelle de certains manuscrits, comme celui d'Otton III ; on y distingue une certaine abstraction, la composition est moins souple, moins courbée, moins dynamique, mais les formes sont entourées d'un trait noir marqué ; la représentation des figures est plus géométrique, la draperie stylisée ; les couleurs sont vives (au lieu des couleurs pastels des autres miniatures) ; l'ensemble ne dégage pas une illusion naturaliste. [...]
[...] Au centre de la rose trône un Christ entouré des Anges de l'Apocalypse. À l'instar d'Autun, nous retrouvons ici une représentation de l'ordre médiéval qui domine la composition : en bas les êtres humains (les donateurs) surplombés des Saints qui entourent la Sainte-Vierge et au sommet de la hiérarchie se trouve le Christ en majesté. C. Notre-Dame de Reims Pourtant la représentation de la figure humaine a changé par rapport à l'art roman : les figures et les drapés sont moins stylisés et plus naturels. [...]
[...] La draperie de la toge tombe naturellement. Les volumes du visage et des [animaux] sont modelés par des transitions de parties ombrées et de parties éclairées (spécialement le visage du saint). La représentation symétrique du paysage harmonise la composition en couleurs claires et sereines. La ressemblance est évidente avec le modèle romain. Toute la création carolingienne se réfère à la culture romaine. C. Roma secunda : la filiation de l'image impériale dans la statue équestre Charlemagne fonde son royaume sur le modèle de l'Empire romain. [...]
[...] Les chapiteaux sont décorés de scènes à personnages qui racontent des passages de la Bible. Au Moyen-Âge, l'artiste est un artisan anonyme ; donc la signature que l'on trouve sur un méplat en plein milieu du linteau soutenant le tympan de Saint-Lazare d'Autun (vers 1120-1135) est rare[18] (Gislebertus hoc fecit, placé au milieu d'inscriptions religieuses). Une nouveauté apparaît sur ce tympan. Le corps n'est pas modelé selon la nature ; il devient la représentation d'un type iconographique. Le style du tympan est plus stylisé, les raideurs sont aplaties. [...]
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