Art, architecture, France, Le Corbusier, Auguste Perret, art contemporain, Havre, Marseille, après guerre, Pop Art, Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme, Paul Janin, individualisme, Théâtre des Champs-Elysées, mobilier
Entre 1850 et 1950, on trouve énormément de mouvements artistiques qui se développent. Dès 1950, on rentre dans une époque après-guerre qui marque un renouveau.
Après la Seconde Guerre mondiale, on a une pause marquée de la création, mais relative parce que les artistes s'exilent (aux USA notamment) ou restent en France. La création est donc présente, mais elle est moins abondante. L'art et l'architecture se réveillent doucement.
[...] On va garder les pilotis, le toit terrasse et la façade libre dans ses travaux. L'unité d'habitation à Marseille est débutée en 1947 et achevée 10 ans plus tard. On trouve une ville au cœur d'un immeuble (crèche, école, piscine), sorte de mini ville avec une rue commerçante. Il représente une architecture autosuffisante. Il rentre ce concept dans un seul bâtiment, et celui-ci n'est pas très bien reçu lors de l'inauguration de 1952, où on voit celui-ci comme la prison de l'architecte. [...]
[...] L'Etat met en place des structures administratives pour accompagner la reconstruction. Le MRU (Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme) est crée en 1944, après la destruction de villes entières. Le tout premier ministre du MRU est Raoul Dautry, entre novembre 1944 et janvier 1946. Il doit rebâtir la vieille cité en projetant un modèle nouveau de ville, et il doit abriter d'urgence les sans-abris, et lancer la production de matériaux industriels (pour les habitations et infrastructures). C'est l'occasion pour le Gouvernement français de moderniser son territoire et sa société en modernisant les villes (trop denses et malpropres). [...]
[...] Les fenêtres sont similaires, avec les mêmes dimensions. Elles ont souvent été critiquées. Elles sont verticales (plus hautes que larges) pour un appartement plus lumineux, c'est un choix quasi philosophique de la part de Perret. La construction a lieu à l'époque de la pensée hygiéniste et Perret se permet un logement synonyme de bien-être de l'habitant. L'air, la lumière, le calme, l'espace sont des principes indispensables pour Perret dans son architecture. La notion de confort est importante dans les appartements de Perret. [...]
[...] Le Corbusier se concentre sur la partie des unités d'habitation à Marseille. Le Corbusier est suisse et nait en 1887 (mort en 1965). C'est un architecte, également urbaniste, décorateur et auteur, et naturalisé français en 1930. En 1927, il publie les éléments du code nouveau de l'architecture en 5 points qui vont guider sa pratique : Pilotis (dégager du sol la surface) Toit terrasse (espace supplémentaire) Façade libre (poteau, poutre, façade non porteuse) Plan libre (grandes surfaces cloisonnées comme on l'entend) Fenêtre en bandeau (échange intérieur/extérieur) Le dessin et la gravure reprennent une part importante dans sa vie, et il délaisse les volumes blancs pour préférer les matériaux bruts et souples, et la couleur revient dans son travail. [...]
[...] Le chantier est long. Certaines habitations existent toujours et deviennent donc durables. Perret présente ses premiers projets. Les élus sont d'abord inquiets car il propose une ville avec des immeubles et non des zones pavillonnaires. On a une surélévation de la ville (plus de 4 étages). La mairie demande l'arbitrage du ministère qui accepte les plans de Perret par souci de temps. On a une diversité au niveau des ilots présentés (en croix ou plus complets), les immeubles sont organisés autours des cours. [...]
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