Cours portant sur l'art de la Renaissance : sculpture, peinture, architecture. On caractérise de « classique » ce qui vient de l'Antiquité, les éléments décoratifs qui viennent du vocabulaire architectural antique sont classiques. Il y a une idée d'ordre et de stabilité dans le classique. On réutilise pendant la période moderne le langage antique de l'architecture. Et ce langage est utilisé aussi bien en architecture qu'en peinture ou en sculpture.
[...] Puis des jeux sur les hauts de ces éléments avec des jeux d'ombres Il y a donc une volonté d'ornement, d'articulation différente avec le mur, l'utilisation des ordres Chapelle des Médicis à Florence (1521-1524), niche : Jeu entre les parties basses et hautes de l'ouverture, avec des creux se poursuivant dans le fronton, conservation des ordres même s'il y a une modification des chapiteaux, des pilastres Vestibule de la bibliothèque laurentienne de Florence de Michel-Ange (1525-1534) : Jeu avec les colonnes qui s'intègrent au mur et elles semblent être ornement, mais ce sont elle qui soutiennent la voûte. Inversion donc de l'utilisation du mur et des ordres. Réutilisation des volutes Place du Capitole à Rome : Michel-Ange commence par adopter un centre et un système de symétrie. Mais il garde tout de même les usages qu'avaient les palais avant, et en gardant une sorte de même disposition. Il va ensuite chercher à unifier les différents niveaux des édifices et les différents bâtiments entre eux : grands pilastres sur plusieurs niveaux, balustrade Il y a donc une homogénéité. [...]
[...] Un module qui structure la façade. Peu d'allusions aux ordres Trois nefs montrées par trois portes o Saint-André d'Alberti à Mantoue (1470) Mélange de l'arc de triomphe et de temple antique avec une porte centrale sur deux niveaux, un fronton o Saint-Francesco della Vigna Un fronton principal et un fronton coupé pour les nefs latérales, mais il en reste des traces sur la façade de la nef principale. Effet de superposition des frontons Il y a donc un langage classique qui est parfaitement intégré à ce modèle de façade basilical nefs). [...]
[...] Dans l'art de cette période, la mort est difficilement représentable, contrairement au siècle. On évacue alors la mort mais à la place, on montre la souffrance à la place. L'exemple de la statue de Laocoon montre bien cela. La ville d'Urbino. o La cours du palais ducal. Espace géographique, géométrique o Le tableau Pala Montefeltre de Piero della Francesca. Plusieurs personnages avec une mise en scène qui fait prendre conscience d'une certaine perspective. o La cité idéale d'Urbino, de Piero della Francesca. Tableaux du comte Montefeltre et de son épouse. [...]
[...] Il y a une idée de superposition des ordres, un attique il y a donc une certaine influence italienne. Il ajoute également un escalier remarquable. Chambord est un château de chasse, château de divertissement pour un tout petit groupe, et devait rester inaccessible aux courtisans. L'administration de la construction vers 1520 est très française, avec un superviseur qui surveille les comptes Un plan avec un donjon central flanqué de 4tours, style médiéval Autour, un bâtiment avec 4tours également Il n'ya pas d'équivalent dans le moyen-âge ni à la renaissance. [...]
[...] La lumière est comme un spot et éclaire seulement une partie de la scène. David et Goliath (1610). Personnages à peine visibles, et la tête de Goliath est en fait le portrait du Caravage. Ici, le clair obscur n'est plus au service du religieux, mais d'un discours propre à l'artiste. Le tableau d'autel C'est un objet nouveau à la renaissance, à partir du XIVème siècle. Il est placé dans l'église, sur l'autel. Il devient le centre d'attention puisqu'il à une place centrale dans l'église et est l'aboutissement de la nef. [...]
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