Connoisseurship, formalisme, art, histoire
La science du connaisseur et la question du connaisseur aux oeuvres, et l'approche différente que cette question va entrainer dans l'étude des oeuvres d'art.
[...] il faut déterminer une règle certaine. Question de l'attribution qui est à l'origine de la science du connaisseur. Cette science du connaisseur va naitre à partir de deux éléments historiques et va accompagner le développement du commerce de l'art et la constitution des grandes collections. A partir du XVIIIème siècle, il ya eu un phénomène sociologique qui a été l'institution d'un grand tour. La noblesse d'Angleterre a pris l'habitude d'expédier les garçons en Europe, faire un tour essentiellement en Italie et avoir un contact avec la civilisation italienne et acquérir le bon gout et avoir la connaissance des arts. [...]
[...] Les plus grands spécialistes, ont authentifié à tour de bras les Vermeer. Meegeren, ce qui ruiner sa carrière c'est que lorsque les Pays Bas ont été occupé par l'Allemagne, il a commencé à vendre des Vermeer à des dignitaires allemands et après la libération il a été accusé d'avoir dilapidé des vestiges nationaux. Durant le procès, il a demandé qu'on lui installe un atelier et il a réalisé en marge du procès un faux Vermeer Jésus et les docteurs donc il a été accusé d'être un faussaire. [...]
[...] En écartant les fausses attributions. Ce problème de reconstitution de l'œuvre entière d'un artiste s'est poser jusqu'au 19ème siècle car il y avait encore dans l'organisation du monde de l'art des grands maitres qui étaient suivi par une cohorte d'artistes les élèves et chaque grand maitre suscitait une foule d'imitateurs qui reproduisaient les caractéristiques du maitre. Avec l'organisation du marché de l'art et les critères qui fixent la valeur des œuvres d'art étant fondée sur l'originalité, l'innovation, imiter quelqu'un aujourd'hui est un suicide économique. [...]
[...] Commerce du faux qui va engager les sciences du connaisseur et en même temps la difficulté à garantir cette expertise. Comment faire pour attribuer un tableau à un maitre particulier ? Cela suppose d'avoir des connaissances, Jonathan Richardson, Traité de la peinture et de la sculpture, il n'y a qu'un moyen arriver à la connaissance des auteurs c'est de remplir notre esprit d'autant d'images des maitres, c'est dans la proportion que nous réussiront C'est par la fréquentation des tableaux que l'affinement s'affine. [...]
[...] On peut reconnaitre la facture d'un maitre. Il faut former son œil par la fréquentation des œuvres et cette fréquentation permet d'identifier les différentes mains des artistes et quand on connait une facture particulière on peut la référer à tel ou tel tableau. Un faussaire est un connaisseur il connait les caractéristiques stylistiques du peintre qu'il imite donc il produit ces caractéristiques stylistiques que le connaisseur va déterminer. *Han Van Meegeren, Les disciples d'Emmaüs Peintre raté, donc il est devenu un faussaire, d'une part il a produit de faux Vermeer, et il a répondu à une attente des historiens de l'art, sa tromperie a fonctionné, le problème c'est que Vermeer, peintre français du XIXème siècle, inventé dans la deuxième moitié du XIXème mais peintre hollandais du XVIIème siècle Après cette redécouverte de Vermeer il ya eu une quantité d'étude de façon à accroitre la production de Vermeer. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture