Circulations d'artistes, Europe, XVIIIe siècle, Rome, Italie, antique, Paris, France, sociabilité artistique, Hubert Robert
L'Europe s'incarne dans son art, élément de l'unité européenne fondamentale. On le voit à travers les musées, oeuvres d'art, styles architecturaux, etc. On voit se multiplier les académies de peinture, danse, musique, et des structures comme les théâtres. On a donc une unité, la culture est le fondement de l'Europe.
On a une sociabilité des artistes, mécènes, princes qui s'entourent de musiciens, de peintres, architectes, sculpteurs qui les attirent à prix d'or. Il y a un marché des grandes vedettes, c'est encore par le monde du pouvoir et de l'aristocratie que se fait l'art. On est dans un monde absolutiste, mais ce sont les cours qui financent les artistes, créations pour illustrer un prince. On a donc un côté aristocratique net dans cet art.
[...] On a un café anglais qui se fonde sur la place d'Espagne en 1760. Polignac est ambassadeur de France à Rome entre 1724 et 1732. Il organise des fouilles archéologiques, achète des tas d'œuvres anciennes et modernes, a une collection extraordinaire qui va être achetée à sa mort par Frédéric de Prusse. On a donc toute une histoire de réseau. Le Bailli de Breteuil, aussi ambassadeur de France, a été un excellent collectionneur. Il a aussi été ambassadeur de Malte, et était proche des Français. [...]
[...] On le voit à travers les musées, œuvres d'art, styles architecturaux etc. On voit se multiplier les académies de peinture, danse, musique, et des structures comme les théâtres. On a donc une unité, la culture est le fondement de l'Europe. On a une sociabilité des artistes, mécènes, princes qui s'entourent de musiciens, de peintres, architectes, sculpteurs qui les attirent à prix d'or. Il y a un marché des grandes vedettes, c'est encore par le monde du pouvoir et de l'aristocratie que se fait l'art. [...]
[...] La sculpture La joueuse d'osselets est découverte au XVIIIe siècle à Rome et a été restaurée (l'épaule gauche était cassée), peut-être par Bouchardon. On lui a rajouté des osselets. On dessine, on fait des relevés, en craignant la destruction. La notion de patrimoine s'accompagne de l'idée de préservation et de laisser une trace, pour étudier et faire circuler l'information. On laisse aussi nourrir l'imaginaire. Hubert Robert a compris le goût des ruines, dans une fascination déjà romantique pour la ruine avec un côté nostalgique. C'est le côté aventurier qui plait au XVIIIe siècle. [...]
[...] Certains artistes vont faire, après leur passage en Italie, de véritables carrières internationales. Laurent Pêcheux travaille dans les cours italiennes (Rome, Parme, Naples) et travaille comme peintre officiel pour le roi de Sardaigne. En 1777, Victor-Amédée III attire des artistes à sa cour, et il le met à la tête de l'académie de peinture de Turin. Il en fait son premier peintre, et Pêcheux travaille ensuite pour le pape Pie VI, la princesse de Bourbon-Parme, etc. Paris et la France La sociabilité artistique Cette sociabilité prolonge celle de Rome, beaucoup d'artistes se sont connus à Rome et ont un réseau de gens qui étaient ambassadeurs et sont devenus ministres. [...]
[...] Catherine II décide de construire au Sud de Saint-Pétersbourg un petit Versailles (à Pavlosk). Elle commande en 1777, à un architecte écossais, Cameron, une résidence d'été pour le futur Paul Ier. Il est à la mode XVIIIe siècle, avec de grandes galeries. Elle demande à Hubert Robert d'être le décorateur, il a carte blanche. Il doit décorer les intérieurs, tapisseries et tableaux. Elle lui demande de faire une série de toiles sur les plus beaux monuments antiques de Rome et de France, comme s'il n'y avait que cela. [...]
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