Arts monumentaux, Occident médiéval, pratiques liturgiques, architecture religieuse, Antiquité tardive, chrétienté, Empire byzantin, Ravenne, époque paléochrétienne, Saint-Apollinaire in Classe, renaissance carolingienne, héritage antique, Aix-la-Chapelle, architecture romane, Saint-Bénigne de Dijon
Le décor fait un général référence à un contexte surtout pour les édifices religieux, les pratiques liturgiques orientent le contexte du décor. Il est donc nécessaire d'avoir des connaissances sur la religion. L'objectif de ce cours est la recherche approfondie de l'architecture religieuse et civile médiévale, nous en aborderons les formes, la chronologie, les techniques de construction, le décor ou le mobilier monumental, comprenant la sculpture, la peinture, la mosaïque ou encore le mobilier. On cherche à montrer un lien entre l'architecture et son décor, mais aussi avec son mobilier, on verra également des exemples d'architectures civiles et palatiales.
Le premier sens de l'Église renvoie à la communauté des fidèles qui renvoie aujourd'hui au lieu dans lequel cette communauté se rassemble. Les évêques antiques se demandent si le lieu est sacré, car il accueille l'eucharistie ou s'il devient sacré par la présence des fidèles. L'autel lui-même devient sacré par la présence de reliques. Cette idée de rassemblement est reprise par d'autres religions comme l'Islam. L'église est également destinée à des actions liturgiques comme la messe ou encore le baptême. Certains seigneurs dépensent des fortunes pour construire des édifices consacrés tels que des monastères afin d'absoudre des péchés. Guillaume le Conquérant a été forcé de fonder une abbaye pour avoir épousé sa cousine. Les gens sont donc soucieux de leur avenir après leur mort.
[...] Le registre inférieur est entièrement modifié vers 561. On crée ici une procession de saints, afin d'affirmer la supériorité de l'idéologie catholique par rapport à l'idéologie arienne, rejetant le culte des saints. La plupart de ces martyrs sont des Romains, mais celui qui les précède est Saint-Martin qui défendra le catholicisme romain. Il porte le pallium de pourpre contrairement aux habits des autres personnages sauf Saint-Laurent. On trouve également une représentation du palais de Théodoric en supprimant les personnages anciennement placés sous les arcades. [...]
[...] On trouve une organisation hexagonale au centre, avec un puits de lumière. On note la présence d'un décor peint. Les colonnes sont des réemplois et l'architecture est à voûtes. On pense également à l'église palatiale de Brescia datant de la fin du VIIIe, c'est à dire après 753. Le vocable est le même que celui de la chapelle palatiale de Théodoric à Ravenne. On y trouve de nombreux stucs de qualité, il était omniprésent sur des éléments aujourd'hui disparus, on trouve également des peintures murales. [...]
[...] Certaines résidences aristocratiques comme des domus de Rome comme celle du préfet sous Septime Sévère (vers 200), sont convertie en église ou seulement une partie de ces domus. Cet art subsiste aujourd'hui sous le nom de « Pietre dure », cet art servira de jalons pour mettre en valeur les décors des églises. Des panneaux en opus sectile sont également visibles dans des palais romains. Constantin règne de 306 à 337 et il contribue à l'officialisation du christianisme comme religion officielle, il accorde une place favorable au culte chrétien dans l'empire et en devient un grand mécène. [...]
[...] On voit la ressemblance des thèmes vus à Saint-Vital comme les sacrificateurs par exemple. Les plis sont individualisés sur les personnages comme Isaac. On voit que les thèmes politiques de Saint-Vital sont similaires ici, on retrouve la même scène que sur la mosaïque représentant Justinien, Ravenne est déclarée autocéphale en 666 par l'empereur lui-même. Certaines mosaïques de pavement sont conservées, à l'emplacement du ciborium, c'est-à- dire un mobilier liturgique du début du IXe. Certains objets de Cividale conservent une part de polychromie. [...]
[...] On trouve un décor assez riche avec des mosaïques de pavement typiques de la région. Une basilique civile était présente dans ce quartier et celle-ci a été reconvertie en ajoutant une grande abside à l'est. Cette basilique daterait de l'époque de l'évêque Césaire, au VIe siècle. Il ne faut pas oublier le caractère hypothétique des restitutions, on ne procède à ces restitutions que pour la valorisation auprès du grand public, il est important de ne pas oublier son caractère hypothétique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture