- Visions et témoignages de l'Histoire de l'Art. A l'instar de la photographie du 19ème, les oeuvres sont les seules traces (avec la littérature) du passé pré-industriel.
- « Gênes culturelles ». Elles construisent l'imaginaire commun, orientent le regard, l'observation.
- Moyen de transmission. On ne peut déterminer une oeuvre que si l'on connaît l'oeuvre. Hitchcock considère le cinéma comme un art pictural. Il est inspiré par de nombreux thèmes iconographiques (ex : <em>Vertigo</em>).
- Prendre conscience que nous sommes des « passeurs d'images ». La transmission, les techniques sont une ouverture de vision et d'esthétique pour un monde nouveau.
(...)
[...] L'esthétique = science du beau : Bagante dans Aesthética montre l'esthétique comme une discipline autonome dans la théorie de la connaissance : la science du monde sensible de la connaissance de l'objet. Il théorise la synthèse entre raison et sensibilité. Il y a le rôle de la sensibilité dans la connaissance avec le rôle des Beaux-Arts que se soit au niveau de la production ou de la réception. J.L Chalumeau appelle lecture de l'art, l'acte par lequel l'homme, informé des différentes voies particulières d'accès à la connaissance, les utilise pour orienter sa subjectivité et l'enrichir d'un contact désormais fécond avec les questions majeures posées par les artistes. [...]
[...] Histoire de l'Art, une discipline toujours à définir Conserver le souvenir d'artistes illustres. (Vasari (XVI)). L'Histoire de l'Art prévaut celle du peintre, de l'architecte et de l'historien. Il faut établir des biographies, classer et inventorier les œuvres. Pour Vasari, l'art est une création individuelle. Les artistes sont exceptionnels (atteint par le souffle de Dieu). Nous devons à Vasari l'idée du progrès, l'idée qu'une œuvre et son créateur seront jugés historiquement, l'idée d'influence (trait stylistique d'un individu ou d'une école peuvent être repérés selon les générations) Le beau idéal : les académies (XVI-XVII). [...]
[...] L'amalgame du baroque et du classique de l'Art de la cour de Louis XIV est remplacé par le Rococo (Fragonard). C'est un style essentiellement décoratif. h. Le néo classicisme (dernier quart du XVIII). Apparu en Allemagne et Angleterre, il se répand en France et Italie. Réaction contre le Rococo. Retour à l'ordre et aux règles de l'Antique. Contemporain des forilles d'Herculanum et de la création de la science archéologique. Développe chez les peintres le goût de la justesse historique. S'applique aux œuvres s'inspirant des formes antiques. [...]
[...] Par style, on entend la forme constante et parfois les éléments, les qualités et l'expression constant dans l'art d'un individu. Meyer Shapiro Style, artiste et société 1982.) Les œuvres peuvent être regroupées selon des critères de ressemblance portant sur un air de famille et comme il y a un style individuel, il y a un style lié à une région, un pays, une période, une école. b. Style comme unité organique entre les formes. Le style est un ensemble cohérent de formes unies par une convenance réciproque. Henri Focillon La vie des formes 1934). [...]
[...] Temps moderne : notion qui dépasse l'Histoire de l'Art, lié à la Chute de Constantinople. a. La renaissance (1400 1600). Gothique tardif (XIV et XV en Flandre, France et Allemagne). Première Renaissance (1400 1450). Haute Renaissance (1450 1520). Renaissance dans le Nord (XV et XVI en Allemagne, Pays-Bas, France). Le maniérisme (1520 1600). b. L'art classique et baroque (1600 1800). Le Baroque inclut le classicisme français (âge classique), il est différent de la renaissance classique italienne (Raphaël) Epoque contemporaine. La notion de contemporanéité ne recoupe pas une époque fixe. [...]
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