L'art étrusque: les origines de Rome

Résumé du document

Tite-Live (livre V chap.33) a fait remarquer « qu'avant l'Empire Romain, l'Empire Etrusque s'étendait au loin sur la terre et sur la mer » et dominait la péninsule italienne d'une mer à l'autre. Civilisation riche mais peu connue, contemporaine des Grecs des VIe et Ve siècles, les Etrusques, peuple vivant entre le VIIème et le IIème siècles av. J.C. dans la partie nord de l'Italie (entre le Tibre et l'Arno) avaient avec ces derniers des liens culturels et commerciaux importants. L'Etrurie était un monde de cités (gouvernées par un roi) qui s'est développé en même temps que Rome et les villes grecques implantées en Italie; et c'est au cours du VI e siècle avant Jésus-Christ que ces cités atteignent le maximum de leur puissance. Pendant cette période, les commandes publiques pour les sanctuaires prennent une place sans cesse grandissante. C'est alors que les cités, fortement influencées par l'art grec, vont développer un art ayant une sensibilité et un rapport aux hommes, à la vie et à la mort qui leur est propre. "Les Étrusques ne ressemblaient à aucun autre peuple ni par la langue ni par le mode de vie et les mœurs " (Denis d'Halicarnasse, Ier s. av. J.C.)
On peut alors se demander quelles sont les particularités de l'art et de la civilisation étrusques ?
Nous répondrons par l'étude du sarcophage des Epoux qui semble être l'une des meilleures représentations de cette culture.

Extraits

[...] L'art étrusque : les origines de Rome I. LE SARCOPHAGE DES EPOUX Présentation Description II. ANALYSE Particularités Découvertes et restaurations Fabrication L'art du sarcophage Un exemple de la sculpture en terre cuite de Caere Iconographie (Banquet et rituel funéraires ( Culture et croyances Tite-Live (livre V chap.33) a fait remarquer qu'avant l'Empire Romain, l'Empire Etrusque s'étendait au loin sur la terre et sur la mer et dominait la péninsule italienne d'une mer à l'autre. Civilisation riche mais peu connue, contemporaine des Grecs des et siècles, les Etrusques, peuple vivant entre le VII° et le siècles av. [...]

[...] Nous supposons aussi que les mains et les oreilles ont été modelées à part. Enfin, les yeux étaient faits de bois et de pâtes de verre. l'art du sarcophage Un exemple de la sculpture en terre cuite de Caere À l'époque archaïque, la terre cuite est un des matériaux de prédilection des ateliers de Caere pour les monuments funéraires et les décors architecturaux. L'Etrurie était une région pauvre en pierre pouvant servir au travail de la sculpture : il n'y avait que des pierres volcaniques et friables. [...]

[...] HEURGON, les Etrusques au Grand Palais, 284, novembre 1992 (pp à 24). Les dossiers de l'archéologie, M.F. BRIGUET, les Etrusques, 175, octobre 1992 (pp à 58). [...]

[...] Il y a malgré tout un souci du détail dans la représentation des personnages et des draperies. Enfin, les chairs correspondent à une certaine convention : chairs blanches pour les femmes et brunes pour les hommes. On ignore qui était ce couple mais il devait probablement appartenir à la haute société de Caere. II. Analyse Particularités du sarcophage Découvertes et restauration Le Sarcophage des époux a été trouvé en 1845 par le marquis Campana brisé en plusieurs morceaux dans une tombe (reprenant le schéma des maisons des vivants) dans la nécropole de la Banditaccia à Cerveteri, l'antique Caere. [...]

[...] En outre, leur position n'évoque pas de domination masculine. Le regard de l'homme et l'embrassement de sa compagne évoquent autant l'affection que l'autorité : ce rapport aux femmes est une particularité sociale des étrusques qui faisaient participer les femmes aux activités des cités, qu'elles soient culturelles, religieuses ou sportives. L'homme s'appuie sur un coussin qui a la forme des outres de vin qu'utilisaient les Étrusques à l'époque, rappel discret de la réputation de jouisseur qu'avait ce peuple. Enfin, leurs gestes symbolisent l'offrande du parfum, une des composantes du rite funéraire étrusque où le couple reste ensemble dans la mort. [...]