Art, civilisation, histoire de l'art, Emmanuel Kant, beauté, Renaissance, idéal féminin, reconnaissance du beau, propriété des choses, esthétique, Auguste Rodin, abstraction, Vassili Kandinsky, oeuvre de l'artiste, Manet, George Frederick Watts
On peut approcher la notion d'histoire de l'art en s'attachant à l'un ou l'autre des substantifs qui composent ce terme : histoire et art. L'histoire de l'art : histoire. L'histoire de l'art, en tant qu'histoire, est un savoir, une discipline scientifique ; cette discipline s'est construite au fil du temps, avec ses méthodes ; les questions sont alors celles de la méthodologie et de l'historiographie (on note déjà que l'histoire de cette discipline ne se confond pas avec celle des œuvres qui en sont l'objet).
[...] l., Flammarion p Pour un commentaire, voir : Huyghe René, Dialogue avec le visible, s. l., Flammarion p. 391-392. Éco Umberto p. 61-90. Éco Umberto p. 8-19 et p. 192-213. De μιμησις – εως : action d'imiter, imitation ; représentation, image, portrait ; action de reproduire, de figurer. Éco Umberto p Voir : RANCILLAC B., Voir et comprendre la peinture, Paris, Dessain/Tolra Linda Nochlin is the Lila Acheson Wallace Professor of Modern Art at the Institute of Fine Arts at New York University. [...]
[...] « Qu'est-ce que l'art ? Prostitution. » (Charles Baudelaire) On peut illustrer cette société par une œuvre du peintre belge Félicien ROPS (1833-1898) : Démangeaison (1878-81) dont la grossièreté apparente et la frivolité renvoient pourtant à un type classique, La toilette de Vénus de Titien (1555) [dite Vénus au miroir]. C'est l'ambivalence entre vulgarité et tradition. La prostituée est sûre d'elle-même : les éléments du tableau se réfèrent à la bohème vulgaire et sophistiquée qui correspondent parfaitement au dandy. D. Analyse de la fonction : l'usage et/ou le rôle de l'œuvre dans un certain contexte L'usage et le rôle de l'œuvre dépendent du contexte ou d'un événement : l'œuvre va-t-elle être utilisée ou montrée ? [...]
[...] Analyse stylistique Toute œuvre se compose de formes et de lignes. On peut donc en déduire un style Comparaison synchronique Par la comparaison synchronique, il s'agit de comparer entre elles des œuvres contemporaines les unes des autres en accentuant les différences pour pouvoir les attribuer (auteur, courant, période). La comparaison diachronique consiste quant à elle à comparer des œuvres d'époques différentes afin de dégager les liges dominantes de chaque période chronologique (techniques, thèmes, etc.). On peut comparer l'Olympia à la toile d'Alexandre Cabanel (1823-1889), La naissance de Vénus datant de la même année (1863). [...]
[...] Une œuvre de Marcel Duchamp (1887-1968), Porte-bouteille (1914), montre qu'un objet tout fait (un ready-made), choisi avec une indifférence totale du beau ou du laid, peut devenir une œuvre d'art par simple décision de l'auteur qui le place dans un contexte artistique (exposition, musée, atelier). Mais la qualité de beau n'est pas revendiquée par DUCHAMP. Pour lui, pas de beau ni de laid, l'objet est tout simplement là. Cependant, près de 40 ans plus tard, en 1951, un historien de l'art qualifie l'œuvre de belle par rapport à la production de l'époque, et contre la volonté de l'auteur. [...]
[...] Un objet n'est pas beau en soi, c'est la conscience de l'être humain [qui induit la qualité de beau]. On peut alors procéder à une approche phénoménologique de la question du beau : l'objet d'art est le produit d'une rencontre entre une intention (celle de l'auteur) et une perception (celle du spectateur). Ainsi donc souvent le terme d'art ne dépasse pas une opinion personnelle. Chacun a une définition et des termes différents pour ce mot. Parfois ces différences s'opposent totalement. B. [...]
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