L'antiquité grecque et romaine

Résumé du document

L'art grec à une image négative (classicisme négligé), cependant il est en constant renouvellement dû à l'influence méditerranéenne et orientale. Il servira de base à la Renaissance. Recherche de la perfection, recherche de la beauté sont ses fondements. Il s'agit d'une démarche universelle ou l'on adapte la forme à l'idée et ceux dans tout le bassin de la mer Egée, d'où une certaine originalité. La civilisation grecque a réalisé de nombreuses innovations politiques et culturelles qui ont influencé durablement la société occidentale.

La Grèce a joué une grande influence dans le bassin Egéen (source d'inspiration). L'art romain se développe - politico et socio-économique complexe. Est-ce une copie de l'art hellénistique grec ou bien un art avec sa propre spécificité ?

Extraits

[...] La période menant débutant à l'anarchie militaire en 235 et se terminant par la tétrarchie en 306. La tétrarchie est un système de gouvernement mis en place par l'empereur Dioclétien pour faire face à l'invasion barbare. Cette dernière entreprend la construction de nouveaux édifices publics alors que la période anarchique qui reconstruit des forums et utilise la décoration des sols par l'opus sectile. On utilisera le stuc (poudre de marbre+eau donnant un mortier), technique d'origine italienne, permet de retrouver toute la noblesse du marbre, la richesse et la finesse de ses nuances. [...]

[...] Abondamment employée à l'époque minoenne ou mycénienne, sa technique s'est perdue au cours des siècles dits obscurs Les Grecs l'apprennent de nouveau au contact des peuples du Proche-Orient et de l'Égypte. Le travail de la fonte pleine limite d'abord la taille des pièces. C'est pour cette raison que Rhoïcos réinvente la technique de la cire perdue. La technique de la cire perdue ou en creux apparait en 550 Av elle est utilisée pour les statues en bronze surtout monumentales avec la technique de contre-dépouille. Le procédé suit plusieurs étapes : un modèle exactement ressemblant à la figure voulue est créé en argile par le sculpteur puis découpé en plusieurs morceaux. [...]

[...] Les artistes de cette période sont Praxitèle, Scopas de Paros, Lysippe et Léocharès d'Athènes. Léocharès avec ses statues en bronze comme l'Apollon du Belvédère datant de 350 Av J-C donne un style idéaliste, sensuel, calme et une stylisation des visages. Il se spécialise dans les statues de divinités, dans la noblesse olympienne et recherche également l'élégance, la discrétion ; il veut faire revivre l'œuvre de Phidias. Scopas, artiste du mouvement, retrace l'action et même la violence dans un mélange de pathétisme, d'émotions. [...]

[...] La cause principale des guerres puniques est un conflit d'intérêts entre l'empire carthaginois et une République romaine en pleine expansion. Au départ, les Romains convoitent la Sicile qui est en partie contrôlée par les Carthaginois. Au début de la Première Guerre punique, Carthage qui constitue un vaste empire maritime est la puissance dominante de la mer Méditerranée alors que Rome est la puissance montante en Italie. À la fin de la Troisième Guerre punique, après plus de cent ans de conflit et la mort de centaines de milliers de soldats des deux côtés, Rome parvient à conquérir l'empire carthaginois et à raser Carthage, devenant le plus puissant État de la Méditerranée occidentale. [...]

[...] Bien que les koré et les kouros sont synonymes de raideur, l'homme devient un sujet phare ce qui rend la sculpture de plus en plus expressive, de mieux en mieux représentée. Le style dédalique disparait. Matériaux et conception Le bois est utilisé principalement à l'époque archaïque, pour réaliser les xoana, figures grossières, primitives, faiblement anthropomorphiques, Cependant, le bois est également employé pour des travaux plus raffinés comme le coffre de Cypsélos qui est fait de cèdre orné de figures en ivoire et en or, et qui représente des scènes de la guerre de Troie. Du fait de la fragilité du support, peu de sculptures en bois nous sont parvenues. [...]