Alexandrie, carrefour économique, carrefour politique, carrefour culturel, bibliothèque d’Alexandrie, phare d’Alexandrie, alexandrinisme
Dans l'antiquité ont appelé cela Alexandria ad aegyptum, l'Alexandrie d'Égypte. En effet, il y en avait 32 pour solidariser les villes à son image. Ce n'est pas la première ville qui offre une ouverture sur les villes, en effet les Grecs et les Égyptiens font du commerce notamment à l'aide du comptoir de Naucratis. Fondée en 331 av. J.-C. qui va se poser rapidement comme la ville d'Alexandre, la seule. En réalité, elle ne prend de l'importance que quand Ptolémée fils de Lagos va fonder la dynastie de lagide et s'installe à Alexandrie qu'il reçoit en partage après la mort d'Alexandre. Sous les 2 premiers Ptolémée, Alexandrie prend une ampleur considérable et se couvre de monument magnifique et prend rapidement l'aspect qu'elle va conserver jusqu'à la fin de l'antiquité. Elle est établie sous un plan hippodalamien : orthogonale, organisé en quartier, et organisé autour d'un certain nombre de monuments : le phare, le théâtre, le quartier royal ; après la conquête arabe, Alexandrie reste la capitale intellectuelle et spirituelle du monde méditerranéen. Elle va être l'image parfaite de l'Égypte hellénisée et cela s'explique, car elle possède des monuments importants de la culture grecque : comme la sépulture d'Alexandre : la séma. Elle crée le Musée qui va exercer une attraction énorme pour tous les intellectuels. A son apogée, la ville antique est peuplée de plus d'un million d'habitants qui sont cosmopolites. Communauté : italienne, grecque, juif, syrien… ce qui va marquer la physionomie d'Alexandrie. L'intérêt aussi c'est que dans le paysage Alexandrie est la seule véritable cité : elle centralise le pouvoir politique : c'est la seule ville qui est ainsi conçue.
[...] Ils vont se repartir dans les cités et les iles grecques. Et finalement ce qui est perçue comme une malchance pour ces savants. Et en fait une chance pour nous car nous a permis la grande diffusion. Détruite par un incendie vers le 3e s après JC. Fondation qui est resté importante. -Le phare d'Alexandrie : la réponse a un besoin du développement du commerce. Création d'un phare a priori sur l'ile de Pharos dont on estime le début des travaux en 297 avant JC. [...]
[...] Réutilisé les attributs d'Alexandre s'est se placé dans sa filiation. Alexandrie est conçue comme une ville exceptionnelle, c'est là que Alexandre a fondé son pouvoir dynastique avec notamment l'oasis de Siwa, avec le dieu Amon. -la bibliothèque d'Alexandrie : construit au début des années 2000, l'ancienne bibliothèque on ne c pas ou elle est. Elle est très réputée. Elle ne se conçoit qu'avec la création du Musée. Le Musée pour les grecs ce n'est pas que l'endroit où on garde les œuvres d'art. [...]
[...] Montre aussi un grand cosmopolitisme réduit par l'hellénisation. Culture et langue grec : La koiné= la langue commune. -Quartier juif très important. -Du fait de ce cosmopolitisme, culte très varié, prépondérance des cultes égyptiens. Sanctuaire : Kaisareion et le sebasteoin érigé sous Cléopâtre et finit sous Alexandre, Sarapis, boubasteion : divinité enfance et fertilité et ou on a retrouvé des milliers de statuettes : divinité, petite fille, chat. A côté de ces cultes on se pose la question de l'emplacement du lieu où est situé le tombeau d'Alexandre ? [...]
[...] Plan : Plan quadrillé de rue à angle droit. Existence de muraille qui ont disparue car réemployé par la ville moderne. Le tracé de ces murailles est peu sur. Mais les textes témoignent qu'elles étaient très efficace, elles faisaient 15 m de long. Antiochos en a fait un siège sans succès. Dioclétien met 8 mois de siège avant de prendre la ville. Plan avantage : Rapide construction et implantation, prévoir un agrandissement, commande pour surveiller les différents axes, il facilite l'acheminement des marchandises, les rues avaient des largeurs exceptionnels, les axes principaux font 30m de large et 15 pour les secondaires. [...]
[...] On retrouve un gout pour le colossale et le baroque qui rejoint le courant que l'on a déjà vue a Pergame avec le grand hôtel de zeux, on le voit avec le phare, mais aussi le colosse de Rhodes. Ce gout pour le baroque apparait aussi avec un gout du trompe l'œil renvoyant un gout de l'illusion (cf. automate) on le voit surtout pour la peinture et la mosaïque. De ce fait Alexandrie apparait comme un des centres de la culture grec. On y voit le langage artistique commun des grecs et une acculturation des traits culturels de l'ensemble du bassin méditerranéen. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture