On fait remonter les premières collections aux églises du Moyen-Age, voire aux collections des temples romains et grecs : ce sont toutes des offrandes pour le bien-fondé de la cité. La tradition passe de la Rome à la Gaule puis se poursuit au Moyen-Age. D'abord avec les reliques chrétiennes. Celles-ci faisant d'ailleurs l'objet de trafic divers. La littérature médiévale ne décrit pas seulement les reliquaires avec leurs objets : elle s'étend aussi sur les manifestations autour de ces reliques, et du pouvoir de ces objets.
On a voulu longtemps distinguer les collections du Nord, vouées au surnaturel et à la superstition, et celles d'Italie, consacré à l'Antique. En fait, la recherche pour l'érudition quel qu'il soit est une tendance généralisée. La merveille découvre une signification forcément morale. Alors qu'à la Renaissance, on passe de l'admiration morale à la philosophie.
[...] En Angleterre, la loi de 1882 donne une dimension archéologique aux collections. En France, enfin, la loi fondamentale est celle du 31 décembre 1913, tenant compte de presque monuments classés, principalement des monuments de l'Antiquité. Troisième partie : Publics, identités, cultures De la patrie-patrimoine à sa contestation (1914-1970) L'héritage du 19ème siècle est bouleversé par les destructions des deux guerres mondiales. La rupture de la Grande Guerre et la crise des valeurs Les conséquences de la guerre Les différentes prises de position iconoclastes au début du 20ème siècle sont autant de provocations culturelles. [...]
[...] Pourtant, il existe une concurrence avec un marché de l'art en voie de construction. Le Brun, né en 1748, est un acheteur d'œuvres d'art pour le compte du roi. Il est le parfait exemple que le poids des marchands devient considérable dans l'enrichissement des collections royales. L'idée est que le musée est au service de l'avenir. Le musée est à la fois symbole patriotique et preuve de bonne administration. Il justifie le gouvernement éclairé, les collections utiles, qu'elles soient d'archéologique ou d'histoire naturelle. [...]
[...] La tradition passe de la Rome à la Gaule puis se poursuit au Moyen-Age. D'abord avec les reliques chrétiennes. Celles-ci faisant d'ailleurs l'objet de trafic divers. La littérature médiévale ne décrit pas seulement les reliquaires avec leurs objets : elle s'étend aussi sur les manifestations autour de ces reliques, et du pouvoir de ces objets. On a voulu longtemps distinguer les collections du Nord, vouées au surnaturel et à la superstition, et celles d'Italie, consacré à l'Antique. En fait, la recherche pour l'érudition quel qu'il soit est une tendance généralisée. [...]
[...] Le sens de l'histoire Le catalogue recommande un dévoilement progressif du vrai. Le rapport spécifique à l'histoire Cela se manifeste concrètement par la présence des rois, notamment Henri IV, sujet favori de la peinture. Les épitaphes sont des instruments privilégiés de la muséographie, ainsi qu'une source indispensable à l'intelligence du monument. L'ambition du catalogue est de donner une histoire philosophique de la civilisation. Les présupposés philosophiques de l'entreprise de Lenoir L'esthétique du beau idéal et l'aspiration de la génération sont des points importants pour Lenoir. [...]
[...] Il mènera alors une campagne contre la restauration de Notre- Dame de Paris par Viollet-le-Duc, ainsi que d'autres restaurations. Sa philosophie de l'entretien des monuments se résume par Wait ! Dans le doute, ne faites rien William Morris et la SPAB William Morris (1834-1896) n'observe plus un point de vue religieux vis-à- vis du patrimoine, mais une attitude politique légitimant l'admiration pour la civilisation médiévale. Pour lui, il faut protéger les beautés naturelles. En mars 1877, il fonde la SPAB (Society for the Protection of Ancien Buildingd), qui est une association tournée vers l'activisme conservateur. [...]
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