À cette époque Henri Matisse vient d'achever la "Danse à Mérion" et s'apprête à commencer les illustrations du roman de James Joyce, "Ulysse". Henri Matisse qui est connu de ses confrères et du milieu de l'art donne donc une interview dans un magazine anglais d'art, on comprend mieux, par son contexte, pourquoi ce texte est si particulier.
[...] Matisse peut alors essayer de nouvelles méthodes de créations puisque si ses prédécesseurs l'ont employé, lui aussi peut réussir. Chaque nouveau courant a voulu montrer en quoi leur évolution était plus novatrice que la précédente, pour Matisse il y a un peu de cela mais surtout une volonté d'aller plus loin que ses maitres. Pour aller plus loin Matisse décide donc d'étudier un nouveau procédé utilisé par Georges Seurat, la simplification de la forme qu'on pourrait qualifier de division de la matière. [...]
[...] L'évolution de la peinture de Matisse se fit par plusieurs étapes qui émanent d'une recherche sur les couleurs les sensations et surtout les émotions, vouloir créer toujours plus loin sans être entravé par des mots. [...]
[...] Pour Matisse les œuvres du Louvres représentent le passé et lui veut aller dans l'avenir, avec une nouvelle création qu'il tirera de ce qu'il a vécu, pour que ses toiles dégagent un sentiment de vérité. C'est alors à ce moment que Matisse décide de travailler seul, ce qui nous amène à la seconde partie du texte. Dans cette seconde partie du texte, dans un premier temps Matisse nous parle de sa collaboration avec André Derain, peintre et fondateurs du fauvisme, et comment sa rencontre et son voyage à Collioure ont été décisif dans sa vision de peintre. [...]
[...] En effet en ne suivant pas cette tradition le peintre ne peut accéder à une reconnaissance, même dans la modernité il y a une trace de tradition. Pour terminer son paragraphe Matisse compare l'œuvre d'art avec un combat qu'aurait l'artiste avec sa toile, ce qui en ressort c'est le phénomène de pouvoir qu'une toile peut faire sur l'artiste et inversement. Enfin dans un paragraphe concluant cet article, Matisse veut remettre les choses en ordres en expliquant d'où vient vraiment l'expression qui a donné ce nom à ce courant le Fauvisme Il raconte l'anecdote qui a permis à cette école de peinture d'avoir un nom, tout cela partant d'une boutade d'un critique d'art nommé Louis Vauxcelles. [...]
[...] Pour montrer que dans un même tableau sans en changer l'aspect, la perception elle peut changer. Dans une troisième partie, comme nous l'avons vu précédemment, Matisse à un rejet de la copie, comme lorsqu'il copiait au Musée du Louvres et que cela ne l'intéressait pas, copier la réalité ne l'enchante guère plus. Pour lui la vraisemblance n'a que peu d'intérêt et ne dessert pas le travail qu'il veut effectuer. Ce que l'on ressent c'est vraiment le travail d'un artiste qui cherche à travailler avec ses émotions et ses sensations pour toucher celles des spectateurs. [...]
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