Découverte en 1891 à Saint-Romain-en-Gal, près de Vienne, cette mosaïque mesurait à l'origine 8,86 mètres par 4,48 mètres, et était composée de 40 tableaux carrés entourés par des frises représentant des perles et des motifs végétaux. Chacun des carrés représente une scène sur le thème des travaux et des saisons. Il ne reste plus aujourd'hui que vingt-sept carrés. On ne connaît à ce jour que deux autres mosaïques sur le même thème, à El Jem (Tunisie) et à Zilten (Libye).
[...] Cette mosaïque met en valeur le cycle annuel des saisons et des travaux des champs, mais aussi le culte des dieux gaulois traditionnels (Taranis) et romains (les Lares), ainsi que de la famille (culte des morts). L'archéologue V. Vassal a proposé une interprétation de cette scène datée du IIIe siècle de notre ère. Pour le propriétaire de la riche villa urbaine qui contenait cette mosaïque, il s'agirait d'abord d'exposer un ordre. Celui de la géométrie de la mosaïque d'abord, avec ses carrés bien ordonnés et séparés, mais aussi celui des saisons, du travail, garant de la création des richesses pour le propriétaire. [...]
[...] Une scène de la mosaïque de Saint-Romain-en-Gal, IIIe siècle av. J.-C, Musée des antiquités nationales, Saint-Germain-en-Laye Découverte en 1891 à Saint-Romain-en-Gal, près devienne, cette mosaïque mesurait à l'origine 8,86 mètres par 4,48 mètres, et était composée de 40 tableaux carrés entourés par des frises représentant des perles et des motifs végétaux. Chacun des carrés représente une scène sur le thème des travaux et des saisons. Il ne reste plus aujourd'hui que vingt-sept carrés. On ne connaît à ce jour que deux autres mosaïques sur le même thème, à El Jem (Tunisie) et à Zilten (Libye). [...]
[...] Le véritable thème de la mosaïque serait donc les sources de la prospérité. Au-delà de cette mosaïque, c'est l'histoire même de la Vienne gallo-romaine qui est évoquée, comme les sources de sa prospérité : le vin, le blé et l'huile d'olive (en fait importées) qui servaient de base à l'important commerce dont Vienne était un des relais sur le Rhône. Au cours du IIe siècle, les importations sont en chute libre, et le grand commerce viennois est réduit à presque rien. [...]
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