Le créateur de cette peinture est Eugène Delacroix, un des chefs de file du romantisme en peinture.
Ce tableau, intitulé La liberté guidant le peuple, est à la fois une représentation historique et réelle, ainsi qu'une allégorie. En effet, cette œuvre représente la scène du 28 Juillet 1830, qui est la 2ème journée des Trois Glorieuses, durant laquelle on hisse le drapeau français sur Notre-Dame de Paris et l'Hôtel de Ville, conquis par les rebelles. On y montre une des barrières caractéristiques de ces journées révolutionnaires, où un groupe d'hommes d'origines sociales diverses mène une prise d'assaut au milieu des cadavres. Ils sont menés par l'allégorie de la Liberté, représentée sous la forme d'une jeune femme.
[...] À côté de lui se situe un homme coiffé d'un haut-de-forme noir et tenant un grand fusil dans ses deux mains. Il symbolise la bourgeoisie identifiable grâce à ses vêtements. À sa droite, il y a la jeune femme qui regarde en arrière, comme si elle appelait le peuple, et qui brandit bien haut, d'une main, le drapeau de la France et de l'autre, un fusil à baïonnette. Elle a le torse dénudé. Elle symbolise la liberté, c'est une allégorie. [...]
[...] Il n'y a que quelques éclaircies, la plus forte étant au niveau de l'allégorie de la liberté et du petit garçon. Derrière celui- ci, on peut voir quelques bâtiments, représentant la ville située derrière eux. On croit y distinguer des soldats (ou une charrette), qui se dirigent vers eux. Le tableau est principalement constitué de couleurs chaudes : rouge vif, bronze, ocre, blanc. Il n'y a qu'une seule couleur froide : le bleu situé sur la chemise de la personne située devant la jeune femme tenant le drapeau. [...]
[...] C'est elle qui mène le peuple, qui le fait avancer. Devant elle, une personne s'appuie sur ses deux mains, qu'elle a posées devant les pieds de la Liberté, donnant ainsi l'impression qu'elle se prosterne devant elle. D'ailleurs, elle lève la tête vers elle. Elle est coiffée d'un foulard rouge, d'un vêtement bleu, d'un pantalon noir et d'une ceinture rouge. Tout à droite, le jeune garçon des rues, un pistolet dans chaque main, semble avancer sans crainte. Les expressions de son visage montrent son ardeur, sa volonté et sa détermination. [...]
[...] Ce tableau, intitulé La liberté guidant le peuple, est à la fois une représentation historique et réelle, ainsi qu'une allégorie. En effet, cette œuvre représente la scène du 28 juillet 1830, qui est la 2e journée des Trois Glorieuses, durant laquelle on hisse le drapeau français sur Notre-Dame de Paris et l'Hôtel de Ville, conquis par les rebelles. On y montre une des barrières caractéristiques de ces journées révolutionnaires, où un groupe d'hommes d'origines sociales diverses mène une prise d'assaut au milieu des cadavres. [...]
[...] Il y a également le mouvement que fait la jeune femme brandissant le drapeau quand elle se tourne vers ceux qui sont derrière elle et celui que fait la personne située devant elle quand elle lève la tête pour mieux la regarder. Enfin, les mouvements des jambes, puisque tous sont en train d'avancer. Toute la peinture est en mouvement, on a l'impression que les personnages vont sortir du tableau pour continuer leur marche vers la liberté, rendant la scène encore plus réelle. Les couleurs chaudes : le rouge vif du tableau, du foulard et de la ceinture, l'ocre du ciel, de la robe de la Liberté, du pantalon du petit garçon et le jaune pâle du ciel. [...]
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