"La Pietà", Michel-Ange

Résumé du document

Le cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas commanda la Pietà en 1498, probablement pour sa chapelle funéraire dans Saint-Pierre. Jacopo Galli, le protecteur romain de Michel-Ange, avait passé le contrat et assuré le cardinal qu'avec sa Pietà Michel-Ange pourrait créer le plus beau marbre qu'on ait jamais vu à Rome.

Contrairement à ce qui se passait au nord des Alpes, le motif représentant Marie tenant dans ses bras le cadavre de Jésus était un thème inhabituel dans la sculpture italienne. Probablement est-ce la raison qui amena à préciser dans le contrat la forme exacte que devait prendre l'œuvre. L'artiste était censé représenter la Vierge drapée, tenant le Christ mort dans ses bras.

Extraits

[...] Le cadavre presque nu et aux lignes très pures est comme couché dans les plis du drapé des vêtements de Marie. Le corps lourd de celle-ci bénéficie d'une assise solide tandis que le Sauveur ne touche le sol qu'avec la pointe du pied droit. Cette Pietà avait une grande valeur aux yeux de Michel-Ange : c'est la seule œuvre qu'il signa, sur le ruban qui retient le vêtement de la Vierge. La sculpture occupe une place d'honneur dans la basilique Saint-Pierre et est aujourd'hui protégée contre les agressions par une vitre. [...]

[...] La Pietà de Michel-Ange Le plus beau marbre de tout Rome Le cardinal français Jean Bilhères de Lagraulas commanda la Pietà en 1498, probablement pour sa chapelle funéraire dans Saint-Pierre. Jacopo Galli, le protecteur romain de Michel-Ange, avait passé le contrat et assuré le cardinal qu'avec sa Pietà Michel-Ange pourrait créer le plus beau marbre qu'on ait jamais vu à Rome. Contrairement à ce qui se passait au nord des Alpes, le motif représentant Marie tenant dans ses bras le cadavre de Jésus était un thème inhabituel dans la sculpture italienne. [...]

[...] La main droite de Marie tient avec force la poitrine du Christ, tandis que la main gauche présente au spectateur le cadavre et l'offre à la vénération. Dans ce geste, la Vierge garde le regard baissé et se soustrait ainsi à tout contact direct avec le croyant. Michel-Ange a magnifiquement surmonté la difficulté spécifique de ce groupe qui consistait à unir dans une même représentation la Vierge assise droite et Jésus allongé en travers de son sein. Le corps du Christ est presque complètement inclus à l'intérieur des contours du corps de Marie. [...]