La Paie des moissonneurs, Léon Lhermitte, toile, effet de réalisme, Musée d'Orsay, scène rurale, naturalisme, plan d'ensemble, travail manuel, condition des ouvriers, dignité, travail, commentaire d'oeuvre
La paie des moissonneurs est une peinture à l'huile sur toile de dimensions 215x272 centimètres exposée au musée d'Orsay à Paris. Ce tableau a été réalisé en 1882 par Léon Augustin Lhermitte, peintre naturaliste français né en 1844 à Mont-Saint-Père et décédé en 1925 à Paris. Comment à travers cette toile le peintre restitue-t-il un effet de réalisme ? Et pourquoi choisit-il de représenter une scène rurale ?
[...] La lumière retranscrite ici est donc une lumière naturelle, celle du soleil, même s'il n'est pas présent en tant que tel sur la peinture, les murs encadrant les personnages laissant peu de place au regard pour s'échapper. Les personnages sont représentés dans un décor fermé, qui semble être une cour de ferme. Le décor est réaliste et est constitué des mêmes couleurs chaudes que les vêtements des paysans. II. La construction du tableau Analysons à présent la construction du tableau. [...]
[...] La Paie des moissonneurs – Léon Lhermitte (1882) - Comment à travers cette toile le peintre restitue-t-il un effet de réalisme ? La paie des moissonneurs est une peinture à l'huile sur toile de dimensions 215x272 centimètres exposée au musée d'Orsay à Paris. Ce tableau a été réalisé en 1882 par Léon Augustin Lhermitte, peintre naturaliste français né en 1844 à Mont-Saint-Père et décédé en 1925 à Paris. Comment à travers cette toile le peintre restitue-t-il un effet de réalisme ? [...]
[...] Un regard d'un des personnages vers les spectateurs aurait engendré trop de sentimentalisme ou d'empathie. Ici, Lhermitte souhaite représenter la réalité du peuple et nous documente ainsi sur la difficulté des travaux dans les champs. À travers ce tableau La paie des moissonneurs, Lhermitte réussi à mettre en lumière la dignité des travailleurs et met en avant des valeurs nobles : travail et famille. Gustave Courbet fait lui aussi partie de ces peintres naturalistes qui ont remis au centre de leurs travaux le monde ouvrier, jusqu'ici absent de toutes représentations. [...]
[...] Bien que centrés, les personnages nous aident à délimiter quatre plans dans l'image. Au premier plan, un homme est assis sur un banc de pierre, il tient une faux à la main et regarde au loin, l'air résigné et fatigué. L'homme est placé dans la moitié gauche du tableau. Sur la droite, nous pouvons apercevoir des épis de blé attachés en bottes qui nous indiquent que les paysans ont terminé leur journée de travail. Cela nous donne donc une indication de temps et nous aide à comprendre la mine exténuée de l'homme au premier plan, venant de finir son dur labeur. [...]
[...] L'un des paysans porte sa faux sur l'épaule et nous tourne le dos, l'autre se tient de trois quarts face. Le maître est de profil est donne son modeste salaire au paysan. Aucun des personnages ne nous regarde. Léon Lhermitte choisit de ne pas briser le 4e mur et donne un aspect très documentaire à sa scène. Cela contraste avec les tableaux en portrait peints d'après une pose ou les scènes historiques visant à valoriser un chef militaire que l'on pouvait voir à l'époque. [...]
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