Nighthawks, Edward Hopper, 1942, art américain, peinture américaine
Edward Hopper
- grand artiste américain né à New York en 1882.
- Voyage en France en 1906. Influencé par les impressionnistes, il peint des vues de Paris sans y mettre de personnages -> il a un goût particulier pour les monuments, les jeux de lumières, les perspectives, les espaces vides.
- Retourne vivre au Etats-Unis en 1920 où il reste jusqu'à sa mort en 1977.
- Il se marie en 1924 à Job, une peintre aussi, qui lui servit de modèle pour tous ses tableaux.
- En 1920, il crée le « style Hopper ». Mélange de réalisme et d' étrangeté. Personnages figés, solitaires, lumière crue.
Il s'éloigne de cette inspiration française et cherche à créer une « peinture américaine »
[...] Solitude qui règne dans les grandes villes. L'idée que l'on se fait de l'Amérique La vision de l'Amérique pour Hopper Maisons, rues, commerces vides. Une Amérique vide, pour nous, c'est bizarre Euphorie de la foule Vie des Américains toujours active et agitée Grands magasins omniprésents Une Amérique pleine de vie qui semble toujours en fête L'art du scénario de la narration ou de la non-narration Pourquoi la femme a-t' elle un air si mélancolique ? Pourquoi cet homme est seul, à moitié dans l'ombre? [...]
[...] Influencé par les impressionnistes, il peint des vues de Paris sans y mettre de personnages il a un goût particulier pour les monuments, les jeux de lumières, les perspectives, les espaces vides. Retourne vivre au Etats-Unis en 1920 où il reste jusqu'à sa mort en 1977. Il se marie en 1924 à Job, une peintre aussi, qui lui servit de modèle pour tous ses tableaux. En 1920, il crée le « style Hopper ». Mélange de réalisme et d' étrangeté. Personnages figés, solitaires, lumière crue. [...]
[...] La lumière du bar inonde le mur et illumine la rue. Eclairage de cinéma + clair obscur La lumière artificielle donne un effet non naturel qui contribue à l'étrangeté de cette scène. Les fenêtres au deuxième plan sont des trous noirs. Vert à l'intérieur du bar (mauvais présage) Très grande partie jaune pâle, le mur Rouge de la robe de la femme et rouge orangé de la façade éclairée en arrière-plan. Un peintre metteur en scène Femmes solitaires, pensives, tristes Que veut nous faire comprendre Hopper? [...]
[...] Ce titre assez mystérieux n'apporte pas de vrais indices sur le tableau. C'est personnages « simples » ou basiques pourraient etre même des stéréotypes des américains de classe moyenne. Noctambules Rôdeurs de nuit Faucons de nuits Oiseaux de nuits Qu'est ce que cela signifie ? Que ce sont des fêtards? Que ce sont des prédateurs? ? Des futurs proies? Des gens normaux Qui sont ces personnages ? Des prototypes des Américains de classe moyenne ? [...]
[...] - Baies vitrées immenses - Pas de porte d'entrée - Pas d'accès personnages enfermés Aquarium Rues et boutiques - Pas de stores - Sombres - Pas d'éclairage dans la rue outre celui du bar - Pas de voitures, d'effervescence ou de passants (C''est pourtant à New York) Personnages: Un homme en costume de dos qui porte un chapeau, seul Un « couple » :Une femme en robe rouge, un autre homme, il fume, le même que celui de dos des prototypes? L'homme et la femme sont côte à côte mais n'ont aucun contact. Un jeune serveur au bar, qui semble parler seul. SOLITUDE Personnages dans leur bulle, en suspens, en pause, pas de mouvement, absorbés dans leur pensées, coupés du monde extérieur, fantomatiques . Un réalisme étrange Nighthawks – Le titre Ils ont pourtant l'air ordinaire, « normaux ». Ils ne font pas la fête comme des gens qui veilleraient tard la nuit pour s'amuser dans un bar. [...]
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