Nationalisme breton - histoire de la Bretagne
Le Nationalisme breton caractérise un certain nombre de mouvements qui revendiquent une large autonomie, voire l'indépendance de la Bretagne. Il doit être considéré dans le cadre plus large du mouvement breton. Le Mouvement breton, ou Emsav (nom dérivé du verbe breton sevel, se lever), désigne un ensemble informel d'organisations politiques, de syndicats, de groupes économiques ou d'associations culturelles soucieux de préserver et de développer la spécificité de la Bretagne, ou certains de ses aspects. Ses activités sont disparates, allant de la simple promotion de la culture bretonne à l'expression d'un nationalisme breton indépendantiste. L'Emsav est une mouvance polymorphe sans structure, ni représentant, ni porte-parole propre. Les divergences en son sein sont nombreuses et le poids respectif de ses composantes fluctuant selon les périodes.
Nous tacherons donc de voir par qui et comment ces formes de revendications se sont exprimées en Bretagne, de 1911 à aujourd'hui, et nous nous intéresserons également aux implications et conséquences qu'elles ont engendrées.
[...] Joseph-Marie Vien, né à Montpellier en 1716 et mort à Paris en 1809. Il est un peintre, dessinateur et graveur français, précurseur du néoclassicisme. Fils d'un simple serrurier, élève de Natoire et ami de Duplessis, il est passionné par l'art antique, qu'il découvre lors d'un séjour à Rome entre 1743 et 1750 après avoir été lauréat du prix de Rome en 1743. Fortement marqué par les découvertes faites à Herculanum, où il était allé lors de son séjour italien, protégé aussi par le comte de Caylus, il devint au début des années 60 l'inventeur français de la réaction néo-classique, avec sa célèbre Marchande d'amours (Fontainebleau), parue au Salon de 1763. [...]
[...] une foule d'auditeurs, hommes, de femmes et d'enfants, assis, debout, prosternés ou agenouillés ont une large gamme d'expressions, allant de l'incertitude, à l'admiration, en passant par l'étonnement ou le repentir. Sur les dernières marches une femme est accroupie est en admiration devant le saint, elle a les bras tendus vers lui. Derrière elle, un homme agenouillé écoute et acquiesce de la tête. Cette foule forme une "enceinte" autour de Saint Denis. C'est ce que Diderot va appeler la ligne de liaison (ita. [...]
[...] il n'y a pas la fougue d'un prédicateur. "Le mouvement qui frappe le plus, c'est le repos", Diderot. Deshayes quant à lui semble avoir réussi à dépeindre cette vivacité. On peut y voir la passion de l'apôtre, toute la violence de la scène grâce au choix des couleurs, à la manière de représenter les personnages, dont l'un a les mains jointes en signe de prière La fortune et la réception : recherches sur la postérité d'un exemple Ce tableau fut exposé en même temps que celui de Doyen lors du Salon de 1767 et il connut un immense succès. [...]
[...] Il est nommé sénateur en 1799 et comte de l'Empire en 1808. À sa mort en 1809, il est inhumé au Panthéon. La matérialité et le statut: recherches sur les fins de la commande Cette seconde moitié du XVIIIè correspond à une période de prospérité pour l'église Saint-Roch. Ce tableau a été commandé vers 1763 en même temps que le Miracle des Ardents à Doyen par le chapitre de l'église Saint-Roch à Paris afin d'orner les bras du transept, nouvellement décorés par l'architecte Boullée. [...]
[...] Revenons au tableau, Vien s'est attaché à peindre avec une grande minutie : les drapés des vêtements, que ce soient ceux du prédicateur ou encore ceux des spectateurs, ou encore les expressions des visages : on a une gamme très large d'expressions sur les visages, allant de la surprise à l'admiration. L'ange entre La Religion et Saint-Denis paraît léger, aérien. Avec ses ailes déployées il semble voler. D'ailleurs Diderot vas isoler trois plans dans cette composition : la religion, le messager et le plan de la prédication humaine. [...]
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