Miroir étrusque, miroir de Calchas, parure féminine, société étrusque, musée grégorien du Vatican, miroir en bronze, Vulci, feuilles de lierre, inscription gravée, haruspice, art divinatoire, inscriptions latines, guerre de Troie, art hellénistique, Achéens, prophétie, commentaire d'oeuvre
Le miroir en verre tel qu'on le connaît aujourd'hui est apparu seulement à l'époque impériale romaine. Les Étrusques utilisaient des miroirs en bronze qui étaient rendus réfléchissants par le polissage. Même si le miroir en métal n'était pas une invention étrusque, la production artisanale des miroirs en bronze gravés est devenue typique pour l'Étrurie. Aujourd'hui on connaît environ 3000 miroirs étrusques qui sont conservés dans les musées et des collections privées. Il s'agit d'un objet utilitaire destiné à la riche clientèle féminine. Le miroir accompagnait la femme au cours de sa vie et était mis au tombeau avec son corps.
[...] Ce miroir vient de Vulci et date de la fin du Vème siècle av. J.-C. Sa hauteur est de 18,5 cm et son diamètre est de 14,8 cm. C'est un miroir en bronze avec le revers gravé représentant un homme ailé et habillé d'une tunique courte et observant attentivement l'objet dans sa main. Devant lui se trouve une table sur laquelle on voit l'autre objet. Son pied est posé sur le rocher et derrière lui se trouve une œnochoé (un vase à verser le vin). [...]
[...] Le miroir : l'objet de la parure féminine participant au rituel de la prophétie Le plus souvent les miroirs sont trouvés dans les tombes à côté d'autres objets féminins : des peignes, des boucles d'oreilles, des bouteilles de parfum, des strigiles, des boîtes de toilette (cistae) et aussi une variété de bijoux. Il ne faut pas oublier qu'après le polissage le bronze brillait comme l'or et donc le miroir était un objet de luxe. Comme les autres objets de luxe, il symbolisait le statut d'une aristocrate étrusque. Le miroir l'accompagnait pendant sa vie et était mis en tombe avec le corps de son propriétaire. [...]
[...] J.-C) – Comment le miroir, objet de la parure féminine, reflète-t-il la réalité socioculturelle étrusque ? Le miroir en verre tel qu'on le connaît aujourd'hui est apparu seulement à l'époque impériale romaine. Les Étrusques utilisaient des miroirs en bronze qui étaient rendus réfléchissants par le polissage. Même si le miroir en métal n'était pas une invention étrusque, la production artisanale des miroirs en bronze gravés est devenue typique pour l'Étrurie. Aujourd'hui on connaît environ 3000 miroirs étrusques qui sont conservés dans les musées et des collections privées. [...]
[...] À la fin il s'agissait d'une production en série et les miroirs perdaient de leur esthétisme. On peut citer deux types de miroirs étrusques : les miroirs à manches et les miroirs- boites. Les miroirs à manches sont les plus nombreux et le miroir représentant le dieu Calchas fait partie de cette catégorie. Ils peuvent être ronds ou piriformes. Les miroirs ronds avaient un disque parfaitement rond, ce qui renvoie au symbole solaire. Les miroirs de la cité Vulci avaient souvent cette forme. [...]
[...] L'idée de créer un cheval de Troie, grâce à laquelle les Grecs vont finalement prendre la ville appartient aussi à lui. Dès qu'il y a une prédiction à faire, on sollicite Calchas. Il ne s'agit pas d'un dieu majeur, mais d'un divin qui est devenu célèbre grâce à son apparition dans les textes des différents auteurs gréco-latins et qui est profondément ancré dans la tradition et la culture. Ici on voit que Calchas a des ailes, ce qui n'est pas typique pour la tradition grecque, car il s'agit de représentation étrusque. [...]
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