L'expressionniste abstrait ou École de New York est né dans les années 1940. Après la victoire du nazisme, de nombreux artistes comme Mondrian, Léger, Masson, Ernst, Breton, Matta et Seligmann quittent l'Europe pour les États-Unis. L'arrivée de ces derniers ainsi que la politique interventionniste (le New Deal) de Roosevelt, inaugurant une action gouvernementale en faveur des artistes, vont contribuer à ce que New York devienne le nouveau centre artistique. Le mouvement est né de l'influence de l'Abstraction postcubiste ainsi que du Surréalisme. La crise de 1929 puis la Seconde Guerre Mondiale sont également des facteurs intervenant dans l'origine de ce mouvement. A cette époque les artistes qui s'unissent au Federal Arts Projects et à la Works Progress Administration s'intéressent aux réalités de la vie américaine et prennent conscience des problèmes sociaux. Il s'agit pour les peintres de retranscrire sur la toile leurs pensées et leurs sentiments avec des formes abstraites et des couleurs très variées. Ce mouvement devient une alternative au régionalisme et au réalisme américain. Avec l'arrivée d'intellectuels comme André Breton, l'automatisme surréaliste va intervenir dans l'expressionnisme abstrait. La peinture va se transformer en une sorte d'écriture personnelle de l'artiste. Plusieurs artistes vont être rattachés à ce mouvement bien que les styles soient différents. On trouve des artistes qui pratiquent la peinture gestuelle (Action Painting) comme Willem De Kooning, Sam Francis et Jackson Pollock puis des artistes préférant la technique du chromatisme (Color Field) comme Mark Rothko et Cliford Still.
[...] En effet, dans la culture chamanique, le feu peut-être à la fois symbole de destruction et de création. On remarque que dans ce tableau les références au monde chamanique abondent. En plus de son admiration pour les cultures amérindiennes et pour les œuvres primitives de Picasso, Pollock aurait été influencé par le muraliste Siqueiros. Peu de temps avant de peindre ce tableau, l'artiste s'était en effet rendu au Darmouth College où Siquieros avait réalisé une fresque intitulée The gods of the Modern World . [...]
[...] Selon lui ils possèdent également une connaissance plus approfondie de l'univers. En plus d'être artiste Graham est aussi conservateur de la collection d'art primitif au Metropolitan Museum of Art. Grand connaisseur en masques africains, il inculque à Pollock le concept de l'artiste comme chaman Selon lui le peintre est une sorte de sorcier, de guérisseur, de la société contemporaine, capable de communiquer avec le monde des esprits pour le bien de l'humanité»[2]. Pour lui Pollock, dont le comportement est socialement inadapté, est l'incarnation du primitif. [...]
[...] Lire la peinture anglaise : l'oeuvre de Jackson Pollock L'expressionnisme abstrait : L'expressionniste abstrait ou École de New York est né dans les années 1940. Après la victoire du nazisme, de nombreux artistes comme Mondrian, Léger, Masson, Ernst, Breton, Matta et Seligmann quittent l'Europe pour les États-Unis. L'arrivée de ces derniers ainsi que la politique interventionniste (le New Deal) de Roosevelt, inaugurant une action gouvernementale en faveur des artistes, vont contribuer à ce que New York devienne le nouveau centre artistique. [...]
[...] Cette prise de conscience va influencer l'œuvre de Pollock. En 1947, L'artiste commence à chercher de formes et des rythmes abstraits et expérimente de nouvelles techniques picturales. Dans le garage qu'il a transformé en atelier, il adopte le dripping (écoulement goutte à goutte) et le pouring (le déversement) et abandonne le chevalet pour peindre de façon horizontale. Il pose à plat des toiles non tendues qu'il cloue au sol. Si la technique du dripping avait déjà été utilisée par des artistes comme André Masson, Max Ernst ou encore Hans Hoffman, Pollock est le premier artiste à créer des œuvres entièrement basées sur cette technique. [...]
[...] En premier lieu nous rappelons que Untitled (Bald woman with skeleton), n'est pas le titre officiel de l'œuvre. Le titre entre parenthèses est celui mentionné par les catalogues officiels. Lorsqu'on observe Bald Woman and Skeleton, notre regard est particulièrement attiré par le centre du tableau. En effet, le peintre utilise des couleurs plus claires pour mettre en évidence une forme humaine. Cette dernière est également mise en valeur du fait que le peintre lui accorde plus de volume. Le crâne blanc de cette figure donne une impression de luminosité. [...]
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