Il s'agit d'un ivoire, provenant d'un atelier impérial de Constantinople. Cet ivoire mesure 34,2cm de hauteur, 26,8 cm de largeur, et 2,5 cm de profondeur, et est actuellement , conservé au Musée du Louvre sous le numéro d'inventaire OA 9063 dans le pavillon Richelieu. L'ivoire Barberini fut découvert au début du XVIIe siècle par l'érudit aixois Nicolas Fabrice de Peiresc, celui-ci l'offrit ensuite au célèbre amateur d'antiquité, le cardinal Francesco Barberini, dans la famille duquel, il demeura jusqu'à son entrée au Louvre en 1899.
[...] Commentaire d'œuvre: Ivoire Barberini Il s'agit d'un ivoire, provenant d'un atelier impérial de Constantinople. Cet ivoire mesure 34,2cm de hauteur cm de largeur, et 2,5 cm de profondeur, et est actuellement, conservé au Musée du Louvre sous le numéro d'inventaire OA 9063 dans le pavillon Richelieu. L'ivoire Barberini fut découvert au début du 17ème siècle par l'érudit aixois Nicolas Fabrice de Peiresc, celui-ci l'offrit ensuite au célèbre amateur d'antiquité, le cardinal Francesco Barberini, dans la famille duquel, il demeura jusqu'à son entrée au Louvre en 1899. [...]
[...] Un poids en bronze conservé au Musée byzantin et chrétien d'Athènes porte en relief l'exacte copie du motif central de l'ivoire Barberini, dans ses moindres détails, mais à une échelle très réduite : soit cette réplique avait pour modèle l'ivoire, soit, ce qui est plus probable, elle partageait avec elle un modèle commun qui aurait pu être la statue équestre perdue de l'hippodrome. Il ne fait pas de doute que ce poids, au même titre que le diptyque, est le produit d'un atelier impérial, et qu'il représente un objet officiel. [...]
[...] Les plaques latérales sont d'un relief moins élevé, et stylistiquement d'une façon générale, d'un degré de virtuosité moindre. La profondeur maximale du relief du panneau central est ainsi de 28 mm contre 8 à 9 mm seulement pour les panneaux latéraux. Le relief à gauche, auquel devait faire face une figure semblable à droite, représente un officier supérieur reconnaissable à sa panoplie militaire : barbu, portant une cuirasse et le paludamentum, fixé à l'épaule droite par une fibule plus simple. [...]
[...] L'œuvre associe d'une part le thème classique de la toute-puissance de l'empereur victorieux, couronné par la victoire chrétienne et dont le règne universel est synonyme de paix et de prospérité, et d'autre prt celui de la victoire du Christ bénissant l'empereur. L'ivoire Barberini introduit une nouvelle hiérarchie cosmique dans la représentation du triomphe impérial. Il s'agit donc ici d'une œuvre éminemment politique destinée à servir la propagande impériale. L'association audacieuse sur une même œuvre du triomphe de l'empereur et celui du Christ illustre moins un empereur en particulier qu'il n'exalte l'essence divine du pouvoir impérial byzantin dont les destinées sont confondues avec celles du Christianisme. [...]
[...] Elle tient un pan de sa robe où on peut voir des fruits, symbole de prospérité. Son bras droit est tendu de façon à soutenir le pied droit de l'empereur, en geste de soumission. Il s'agit d'une personnification de la Terre, qui représente à la fois l'aire de la domination universelle de l'empereur et surtout la prospérité de son règne. Symétriquement à cette figure féminine, dans l'angle droit supérieur de la plaque est représenté une statuette de victoire ailée debout sur un globe marqué du signe de la croix, tenant de la main gauche une palme, symbole de victoire, et de la main droite une couronne pour l empereur. [...]
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