Histoire des Arts, dénonciation de l'hypersurveillance dans l'art, cinq oeuvres, 1984, Le meilleur des mondes, Pyongyang, Das leben des Anderen, Improbulus
George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, est né aux Indes en 1903 et est décédé à Londres en 1950 de la tuberculose.
Après avoir fait des études en Angleterre, George Orwell a mené une existence très modeste à Paris et à Londres, de 1928 à 1934. En 1936, il s'est engagé dans les rangs du P.O.U.M (Parti Ouvrier d'Unification Marxiste) lors de la guerre civile espagnole pour lutter contre le régime de Franco. En 1937, il est blessé d'une balle dans la gorge et s'interroge alors sur les réels motifs de la guerre. Il constate que les partis ne sont pas tous unis contre le fascisme et que chaque parti essaye de prendre le pouvoir sur l'autre.
[...] Le régime de Big Brother tue des milliers de personnes à l'aide d'une technique appelée vaporisation dont le but est de faire disparaître tous les traîtres par la pensée et d'effacer toute trace de leur existence. Les traîtres par la pensée sont repérés grâce aux télécrans et surtout, grâce aux habitants qui se dénoncent mutuellement, de peur d'être eux-mêmes dénoncés. C'est ce qui rend ces régimes puissants : les personnes font de la délation pour bien être vues par le régime. Ces exécutions permanentes peuvent rappeler La Grande Terreur instaurée par Staline moins d'une dizaine d'années avant l'écriture de 1984. [...]
[...] Bernard, lui, montre les failles d'un système où tout le monde est quasiidentique : personne ne fait attention à lui sous prétexte qu'il s'exclut. S'il se sent exclu, c'est à cause de son physique inférieur à celui des autres de sa caste. De là découle un comportement différent et les autres réagissent en le rejetant. Cela le pousse à ramener John pour faire enfin partie du star-system de ces amis Lénina, elle, est la parfaite Beta conditionnée. Faire quelque chose qui serait contraire à son conditionnement relève de l'inimaginable. [...]
[...] Wiesler est relevé par un autre homme de la Stasi toutes les 12 afin d'introduire une deuxième surveillance à l'intérieur même du système. Mais les amis de Dreyman sachant qu'ils pouvaient être écoutés, parlent en langage codé et de ce fait ne sont pas suspectés par ce deuxième agent. La fin du film est réellement dramatique : les mensonges de Wiesler sont repérés par son supérieur, qui l'oblige à interroger CMS pour avoir des preuves de la culpabilité de Dreyman. [...]
[...] Sa portée étant moindre que 1984, il y a moins d'œuvres qui y font référence. Ce roman a été adapté au cinéma une fois avec le Meilleur des mondes, téléfilm adapté en 1998 pour la télévision américaine. Jugement personnel Je trouve ce roman très intéressant, car il montre une version du futur plutôt probable, bien que non souhaitable. La construction de ce roman suit un schéma bien défini : 1re partie, Aldous Huxley pose le décor, explique son monde ; 2e partie, il croque les personnages ; 3e partie, il les fait interagir entre eux. [...]
[...] Pendant la 2e guerre mondiale, lui et sa femme s'installent en Californie. Il y écrit des essais et des publications. Contexte historique Le Meilleur des mondes a été écrit en 1932, pendant l'entre- deux-guerres. Pendant cette période, les États-Unis ont été touchés par cette grande crise économique de 1929, qui a eu des répercussions mondiales. Elle a favorisé la montée des partis extrémistes, en particulier les partis totalitaires nazi et stalinien. Pendant cette période tendue, Huxley a été particulièrement inquiet devant la situation politique en Europe et devant l'avenir. [...]
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