Gustave Caillebotte est un peintre impressionniste français, collectionneur, mécène et organisateur d'expositions, né à Paris le 19 août 1848 et mort à Gennevilliers en 1894.
Il est fasciné par le Paris d'Haussmann et lui rend hommage en peignant « Rue de Paris, Temps de pluie » en 1877. C'est une huile sur toile de grandes dimensions (212,2 x 279,2 cm) se trouvant aujourd'hui aux États-Unis à l'Art Institute of Chicago, mais il en existe une esquisse au Musée Marmottan à Paris.
Il fut exposé pour la première fois à la troisième exposition impressionniste en 1877 et montre, comme son nom l'indique, une rue de Paris par un temps pluvieux, où évoluent quelques passants. Caillebotte présente ici une vue nette et réaliste du Paris bourgeois, haussmannien.
[...] Au niveau de l'intersection des deux axes, au centre de la toile, il y a une ouverture de la perspective, ce qui accentue la profondeur de la toile. Le tableau est divisé en deux dans le sens vertical par un réverbère qui se situe sur le trottoir de droite. A gauche, on distingue quelques passants vêtus de couleurs sombres, qui traversent la rue, armés de parapluies gris, et l'arrière de ce qui semble être un fiacre, arrêté au dessous d'un immeuble situé à l'extrême gauche de la toile. Deux éléments dominent surtout dans cette partie : tout d'abord, l'imposant immeuble haussmannien, à l'angle des deux rues. [...]
[...] Il y a correspondance harmonieuse entre le chromatisme jaune pâle du ciel et celui beige rosé du sol. Caillebotte a sans doute porté une attention particulière à ces pavés, lui qui était fasciné par les sols, comme en témoigne Les Raboteurs de parquet, peint un an auparavant. Le partie droite est moins dégagée (les immeubles en arrière-plan sont plus nombreux). Là encore, on observe deux rues perpendiculaires (trois en comptant la rue centrale), ce qui crée un effet de symétrie avec la partie gauche et une harmonie d'ensemble. [...]
[...] Son visage est doux et sa chevelure en casque laisse voir sa fine oreille gauche où perle une boucle d'oreille en forme de goutte. Malgré ce temps pluvieux, il émane de la scène une impression de calme et de sérénité. La promenade a l'air agréable aux deux protagonistes. Les rues sont dégagées et la ville est loin d'apparaître comme un univers hostile et stressant, comme cela sera le cas plus tard dans un tableau de Georges Grosz ( La Ville) au décor pourtant très proche : un immeuble parisien à l'intersection de deux rues, dans une construction très similaire, elle aussi coupée en son centre par un réverbère. [...]
[...] Le couple est un couple bourgeois : l'homme d'âge moyen, qui marche au bord du trottoir, est bien mis ; il est vêtu d'un imperméable ouvert qui laisse voir un élégant costume : gilet noir sur plastron blanc surmonté d'un nœud papillon. Il arbore également un haut-de-forme. Comme beaucoup de bourgeois de son époque, il porte la moustache. Une de ses mains se trouve dans sa poche droite, ce qui lui donne un air décontracté qui ne dément cependant pas une certaine prestance. L'autre main tient le parapluie. [...]
[...] Gustave Caillebotte - Rue De Paris, Temps de Pluie. Gustave Caillebotte est un peintre impressionniste Français, collectionneur, mécène et organisateur d'expositions, né à Paris le 19 aout 1848 et mort à Gennevilliers en 1894. Il est fasciné par le Paris Haussmann et lui rend hommage en peignant Rue de Paris, Temps de pluie en 1877. C'est une huile sur toile de grandes dimensions (212,2 x 279,2 cm) se trouvant aujourd'hui aux États-Unis à l'Art Institute of Chicago, mais il en existe une esquisse au Musée Marmottan à Paris. [...]
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