Giotto, nativité, chapelle, scrovegni, fresque, padoue
Giotto di Bondone, (1267-1337) est un peintre, un sculpteur et un architecte italien dont les oeuvres sont à l'origine du renouveau de la peinture occidentale. Giotto se rattache au courant artistique de la « Pré-Renaissance », qui se manifeste en Italie, au début du XIVe siècle.
En cette fin du Moyen-Age, il inculque une nouvelle façon de pensée et fait figure de grand humaniste florentin.
Enrico Scrovegni de Padoue est l'ambitieux fils du riche banquier Reginaldo, Lui-même riche banquier, il projette de se construire un palais et une chapelle, il achète vers 1300 un terrain situé autour de l'ancien l'amphithéâtre romain, l'Arena. L'église est consacrée le 16 mars 1305 à Sainte-Marie de la Charité. De ces bâtiments, seule reste aujourd'hui la chapelle de l'Arena ou chapelle Scrovegni.
[...] _Dans la représentation de l'espace et le traitement des volumes. L'espace est plus ouvert, illusion de perspective. On peut se demander en quoi les caractéristiques qui font la modernité de cette œuvre, le traitement plastique des personnages, la représentation de l'espace, la dimension expressive, se mettent-elles au service de la narration ? Giotto peint un cadre délimitant l'œuvre, et offre ainsi un tableau mural. Ce cadre étant en fait la séparation avec les autres œuvres que compose le cycle de la Vie du Christ. [...]
[...] Qui tranche radicalement avec la simplicité de la tenue de la sage femme. On comprend qu'elle est la partie centrale avec l'enfant Jésus de l'œuvre et que le soin du détail lui été tout particulièrement accordée, comme aux langes de Jésus. De même on observe aussi le soin apporté à ses cheveux. Comme chez Joseph, on a le rendu du corps apporté par le vêtement. Nous avons pour les autres personnages des figures épurées où prédomine la clarté narrative. Modelé dans les visages qui contribue au souci de réalisme, au caractère humain. [...]
[...] Le Tribut de Saint-Pierre, 1424-1427, Chapelle Brancacci, 255cm x 598cm, fresque murale Le bleu est utilisé sur le Christ, personnage principal. Il désigne St Pierre, et St Pierre désigne la deuxième partie de l'histoire (rendu du bras en bleu), et enfin St Pierre qui donne l'argent. On comprend très bien l'importance du bleu qui donne un sens de lecture dans les parties importantes de l'histoire. On y retrouve l'idée du bleu de Giotto, afin d'y organiser la lisibilité dans le champ, de cette narration continue. [...]
[...] On est devant le principe de la narration continue. La lisibilité semble une préoccupation importante pour rendre compte plus fidèlement de la narration. Ici les personnages ont quelque chose de naturel, profondément humain. Cette peinture se distingue du style byzantin dans lequel les figures ont l'air de flotter dans un univers céleste. Il s'éloigne des figures figées et symboliques. Marie, Joseph ont une expressivité qui les rend très humain. Il cherche à aller au cœur de l'histoire. La palette de couleur est plutôt limitée mais redoutablement efficace. [...]
[...] Les anges qui annoncent ainsi au berger la naissance du christ, bienveillant sur ce dernier ou encore annonciateur dans le songe de Joseph. En partant de la gauche, les deux premiers et le quatrième ange ont une parfaite symétrie dans le mouvement, ils ont les mains lier en signe de prière vers le ciel, et ainsi Dieu, tandis que le troisième observe la scène ou Marie reçoit le Christ des mains de la sage femme, enfin le quatrième s'adressant aux bergers avec un geste de bénédiction de la main droite. [...]
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