Sciences humaines et arts, cratère biconique, nécropole de Monte Abatone, Cerveteri, période orientalisante, urnes cinéraires villanoviennes, incinération des défunts
Nous avons un cratère biconique datant de la première moitié du VIIe s. av. J.-C. attribué au peintre de l'Heptacorde. Cette céramique peinte d'un vernis brun-rouge provient de la nécropole de Monte Abatone, à Cerveteri ; elle est actuellement conservée au musée archéologique de Cerveteri.
Décoré de motifs géométriques qui renvoient à la période orientalisante, ce cratère renvoie à une typologie des urnes cinéraires villanoviennes. Les vases biconiques sont des types d'urnes cinéraires étrusques qui contenaient les cendres du défunt et étaient déposés dans des fosses creusées, puisque la caractéristique majeure de cette culture est le recours à l'incinération des défunts.
[...] Cratère biconique Nous avons un cratère biconique datant de la première moitié du VIIe s. av. J.-C. attribué au peintre de l'Heptacorde. Cette céramique peinte d'un vernis brun-rouge provient de la nécropole de Monte Abatone, à Cerveteri ; elle est actuellement conservée au musée archéologique de Cerveteri. Décoré de motifs géométriques qui renvoient à la période orientalisante, ce cratère renvoie à une typologie des urnes cinéraires villanoviennes. Les vases biconiques sont des types d'urnes cinéraires étrusques qui contenaient les cendres du défunt et étaient déposés dans des fosses creusées, puisque la caractéristique majeure de cette culture est le recours à l'incinération des défunts. [...]
[...] Dans la forme de ce vase, on note un mélange entre les urnes biconiques villanoviennes et les cratères géométriques grecs. Concernant l'iconographie, elle s'inspire de la culture grecque orientalisante, puisqu'on note dans la scène de la femme caressant le menton de l'homme une référence à une prisonnière troyenne suppliant un guerrier grec. Mais il faut souligner aussi que le thème acquiert une nouvelle fonction visant à répondre aux exigences des commanditaires locaux, comme le montre le costume typiquement étrusque des deux personnages. [...]
[...] Par sa forme comme par sa décoration, le vase est peu commun. Il se singularise par la qualité de la scène occupant la face A où le geste de la femme évoque moins une scène d'adieu q'un épisode de la guerre de Troie dont les acteurs seraient Hélène et Ménélas, ou bien une prisonnière troyenne suppliant un Grec. Il s'agit d'une scène dont la forte valeur narrative est rehaussée par la monumentalité des deux figures isolées dans le champ qu'elles surplombent. [...]
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