Commode en laque, Marie Leczinska, Bernard II Van Risen Burgh, Louis XV, Musée du Louvre, garde meuble de la couronne, style rocaille, arts décoratifs, comptoirs de l'Extrême-Orient, salons parisiens, cabinet de retrait, laque japonaise, marchand-mercier, vernis Martin, commentaire d'oeuvre
La commode en laque japonais d'époque Louis XV, estampillé par Bernard II Van Risen Burgh a été livrée en 1737 par Thomas Joachim Hébert. Elle est actuellement conservée au Louvre. C'est le premier meuble en laque connu à entrer au Garde Meuble de la Couronne qui peut être daté avec certitude. Cette commode est emblématique du style rocaille français, qui s'est développé pendant le règne de Louis XV. Il faut dire qu'à l'époque quand elle a été réalisée c'était une période bénite pour les arts décoratifs. Le pays connaît une longue transition de paix, interrompue seulement par la guerre de Sept Ans (1756-1763).
[...] Commode en laque de Marie Leczinska – Bernard II Van Risen Burgh (1737) – Un meuble représentatif de son époque La commode en laque japonais d'époque Louis XV, estampillé par Bernard II Van Risen Burgh, livrée en 1737 par Thomas Joachim Hébert. Elle est actuellement conservée au Louvre. C'est le premier meuble en laque connu à entrer au garde-meubles de la Couronne qui peut être daté avec certitude. Cette commode est emblématique du style rocaille français, qui s'est développé pendant le règne de Louis XV. [...]
[...] Conclusion La commode de Marie Leczinska est un meuble emblématique de son époque, car il répond à l'esthétique de la rocaille française, en représentant le goût de la société pour les meubles en laque. Avec son tablier au niveau du tiroir inférieur, ce meuble, appartenant à une série d'œuvres du même type réalisé par Van Risen Burgh jusque vers 1745, est typique du mobilier Louis XV. D'autres commodes de ce type, de tailles variées, en laque noir ou en laque rouge, sont conservées au Victoria and Albert Museum de Londres, au Musée des Beaux-Arts de Dijon ou encore au Getty Museum de Los Angeles. [...]
[...] Le marchand mercier se distingue du marchand artisan par son statut, lequel l'autorise à vendre toutes sortes de biens, y compris les produits importés, mais lui interdit de fabriquer quoi que ce soit. Ils sont les grands faiseurs de mode à l'époque qui commandent du mobilier toujours plus somptueux aux ébénistes, afin de satisfaire au mieux une riche clientèle en plein essor, surtout composée de femmes passionnées d'objet d'art luxueux. Par conséquent le marchand mercier joue le rôle fondamental dans la création du mobilier en France au XVIIIe siècle. C'est lui qui déniche les idées, comme celle, entre autres de conjuguer marqueterie et matériaux précieux comme le laque chinois ou japonais. [...]
[...] La technique de la laque à l'origine chinoise a été reprise ensuite par les Japonais. Les laques japonaises sont postérieures aux laques chinoises, mais d'une plus grande qualité et seront découvertes et importées par les Portugais à la fin du XVIe siècle. Très vite concurrencés par les Espagnols, les Hollandais profiteront de leurs belligérances pour obtenir l'exclusivité des relations commerciales avec le Japon de 1638 à 1849. On peut expliquer une telle différence de qualité par le fait que le laque est devenu la victime de son succès. [...]
[...] Pour cette raison le nom de Thomas-Joachim Hébert est resté dans l'histoire. Mais quand bien même cette personne n'a pas créé cette commode. Donc il faut parler des ébénistes. Bernard Van Risen Burgh ; l'ébéniste connu Bernard Van Risen Burgh est le plus brillant représentant du style rocaille. Virtuose de la marqueterie il est aussi excellent dans les placages de laque du Japon au fond noir. Sa clientèle est plutôt féminine. Hormis Marie Lezinka, sa cliente était aussi la marquise de Pomapdour. [...]
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