Sciences humaines et arts, Macédoine, cratère de Derveni, vases grecs, cratère cinéraire, rites funéraires, description des personnages, iconographie, Héraclès, dieu Achéloos, Hadès, Dionysos et Ariane, Ménades, Minyades, Penthée, inscriptions grecques, Grèce classique, Grèce hellénistique, filigrane, granulation
Le cratère de Derveni est un chef-d'oeuvre qui date du IVe siècle avant notre ère. Les vases grecs étaient des objets quotidiens dans le monde grec. Les formes que les artistes donnaient aux vases leur procuraient des usages précis et chaque type de vase était dédié à une activité concrète. Le cratère avait été trouvé lors des fouilles (en 1962) de la nécropole de Derveni, un site archéologique grec, situé dans l'ancienne Macédoine. Le cratère a été trouvé dans la tombe dite « B ». Le cratère avait été probablement fabriqué dans un atelier macédonien. Il est maintenant conservé au musée archéologique de Thessalonique.
[...] On identifie Ariane grâce à la proximité des deux personnages. Les autres femmes qui composent le décor de la frise sont des Ménades, les prêtresses du dieu Dionysos. En effet, ce dernier est presque tout le temps représenté accompagné de groupe de personnages dansant, pris dans une sorte d'extase : on retrouve cela ici dans la position des corps. Les Ménades ont la tête penchée en arrière et leur corps se tord en dansant. Ces positions sont des représentations typiques de danses extatiques dionysiennes. [...]
[...] Les scènes ont elles un lien quelconque avec le défunt ? Tout d'abord, intéressons-nous aux visages représentés dans les volutes des anses : qui sont-ils ? On peut aisément reconnaître Héraclès et sa léonté, celui avec des cornes serait le dieu Achéloos (un dieu fleuve, qui serait reconnaissable grâce à ses oreilles et ses cornes). Les autres visages sont moins facilement reconnaissables : l'un deux pourrait être identifié à Hadès (dieu des Enfers), car ses cheveux flottent comme des serpents. [...]
[...] Son pied droit est nu tandis que son pied gauche est chaussé. En face de lui nous pouvons voir une femme, marchant, la tête penchée en arrière et tenant un enfant nu sur ses épaules. Elle le tient par le pied gauche. Une autre frise est visible, dans la partie inférieure du cratère. Nous pouvons y voir un lion et une panthère qui dévorent un veau et deux aigles dévorant un faon. Analyse Le cas du cratère de Derveni amène certaines questions. Tout d'abord, celle de l'iconographie. [...]
[...] Les anses sont décorées de gorgones, le tour du col est décoré par une frise où il représente huit quadriges, et le pied est décoré par des motifs classiques de végétaux stylisés. Conclusion En conclusion, nous pouvons dire que le cratère de Derveni est un objet qui témoigne de la grande toreutique des Grecs au IV[e] siècle avant notre ère. Ses grandes dimensions et ses décors détaillés, ainsi que l'iconographie que présente ce cratère, font de celui-ci une pièce unique. Cela témoigne aussi des rites funéraires pratiqués à cette époque. [...]
[...] Les anses du cratère sont ornées de volutes, et dans celles-ci on trouve des médaillons, ornés de visages masculins. L'un d'eux porte une peau de lion, un autre semble avoir des cornes de petite taille, et les deux autres visages sont semblables. Le col du vase est composé d'une frise d'animaux : une panthère, un sanglier, un faon, une lionne, un renard, un lion avec un faon entre ses crocs et sur son dos, une panthère et une panthère femelle, un bouc, un aigle et enfin un aigle s'attaquant à une biche. [...]
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