« Le Christ, Rédempteur de l'Humanité, transmet sa grâce et sa doctrine par le moyen de l'Église, au sein de laquelle et pour laquelle l'Ordre des frères prêcheurs exerce son activité ». Cet extrait d'un psaume illustre clairement comment l'Homme doit tout au long de sa vie suivre le chemin de Dieu pour qu'à sa mort il puisse atteindre le salut de son âme, et ce grâce aux Ordres prêcheurs.
Cette conception a été souvent représentée en art, notamment en peinture, ici c'est sous la forme d'une fresque présentée dans la Santa Maria Novella à Florence. En effet, l'œuvre que nous avons à étudier est une fresque, peinture murale, qui est exécutée comme son nom l'indique avec l'aide de peinture appliquée sur un enduit frais : en italien fresco.
Cet enduit, composé de chaux éteinte et de sable fin, s'applique sur un premier crépi sec et assez rugueux pour que l'enduit puisse y adhérer. Alors que l'enduit est encore humide, on y applique la couleur. C'est avec cette technique que la fresque a été réalisée dans cette église.
[...] En définitive, cette fresque est un modèle de vie chrétienne dictée par l'Ordre dominicain. L'œuvre fait l'apologie des ordres dominicains en montrant un idéal de vie laïque dédiée à la foi chrétienne. C'est en suivant ce modèle que tout Homme peut réussir sa vie et atteindre le Paradis et le Salut de son âme. Elle désigne aux fidèles les voies privilégiées du Salut et fixe un réel programme religieux pour eux au Moyen Age. Les fidèles ne sont pas que de simples spectateurs. [...]
[...] Le peintre montre ainsi que l'ordre dominicain est indispensable pour éviter ces déviances. Le peintre a également représenté certains des péchés qui peuvent nuire à l'Homme et ne lui permettent pas d'atteindre le Paradis. Le peintre a peint des femmes de petite taille situées en dessous d‘homme et de femme en train de jouer de la musique. Ces femmes semblent être en train de danser, être dans un jeu de séduction. Un Homme de taille plus grande se tient devant elles et semble les surveiller pour empêcher qu'un Homme ne soit tenté par elles. [...]
[...] Autour de son trône se trouvent des animaux de Saints fondateurs : un agneau, agnus dei qui est sur le trône de Dieu qui symbolise Jésus Christ dans son rôle de victime sacrificielle, vouée à expier les péchés du Monde. Il y a aussi un aigle, attribut de Saint-Jean, un lion, attribut de Saint-Jérôme et enfin un bœuf, symbole de la Nativité. Derrière Dieu, il y a un phylactère. Souvent dans les phylactères sont écrits des sortes de prières, par exemple : Mon cher Fils, je vous recommande mes chers enfants Ici, il semble que rien ne soit inscrit. Dieu tient dans sa main droite une carte représentant un as de cœur. [...]
[...] Le peuple hérétique est celui des Cathares. Nous pouvons en voir une représentation, ce peuple et Saint Dominique semblent se disputer et débattre. Les Cathares contestent certains éléments du dogme de la foi chrétienne. Ils considèrent que Dieu est absent de ce monde et que Dieu subit le mal en ne punissant personne. Or, Saint Dominique en s'adressant à eux leur prêche la bonne parole celle de Dieu qui subit le mal et sauve les pécheurs qui le veulent, mais pas ceux qui rejettent son pardon. [...]
[...] La confession est un des sept sacrements qui fait acte de pénitence. L'Homme est prêcheur, il faut qu'il se confesse. Cela depuis le Concile de Latran IV en 1215. Un homme semble être agenouillée devant une femme peut-être la Sainte Vierge, mère du Christ. Il est en train d'avouer ses péchés peut- être un de ceux qui l‘entourent. En échange de cet aveu, la Sainte Vierge l'absout, lui exprime son pardon en marquant le front du prêcheur d'un signe de croix. [...]
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