Le Bassin aux Nymphéas, Les Nymphéas, Claude Monet, musée d'Orsay, commentaire plastique, histoire de l'art, iconologie, sémiologie de la communication, master SHS Sciences du langage, SHS Sciences Humaines et Sociales, série des Nymphéas, analyse de tableau, peinture à l'huile, musée de l'Orangerie, Vincent van Gogh, jeu de lumières, impressionisme, série artistique, exposition de tableaux
Le document présente deux tableaux de la série des Nymphéas de Claude Monet.
Le premier tableau date de la fin du XIXe siècle et est l'un des premiers de la célèbre série des Nymphéas qui se prolongera tout au long de la vie de l'auteur. Il est exposé au musée d'Orsay dans toute sa dimension, 89 x 92 cm.
Le second est l'un des derniers tableaux de la série. Il est gardé au musée de l'Orangerie.
Ces tableaux ont été peints à l'huile, comme beaucoup de tableaux de la série.
[...] En effet, l'un n'a été reconnu qu'après sa mort, tandis que l'autre l'était de son vivant. La maladie physique a pourtant autant d'impact sur une œuvre que la maladie mentale, mais il demeure toutefois un fait : la folie est plus visible que la cécité. Conclusion Pour conclure, nous pouvons dire que la clarté du premier tableau analysé n'est évidente qu'après une historicisation d'une partie de l'œuvre du maitre, et une comparaison chronologique. Il fallait tout cela pour comprendre et voir enfin la noirceur de la lumière qui émane des derniers tableaux de la série, et la puissance chromatique quasiment surréaliste des premiers tableaux de la série. [...]
[...] Monet (1898) Le Bassin aux Nymphéas de C. Monet (1898) Informations sur le tableau 01 Ce tableau date de la fin du XIXe siècle et est un des premiers de la célèbre série des Nymphéas qui se prolongera tout au long de la vie de l'auteur. Il est exposé au musée d'Orsay dans toute sa dimension x 92 cm. Ce tableau a été peint à l'huile, comme beaucoup de tableaux de la série. Analyse du tableau 01 Matériellement, et en le regardant bien, nous sommes pris par un faisceau de lumière quasiment naturel. [...]
[...] Peint dans les années 20, ce tableau s'appelle « Les Nymphéas » (2019 x 602 cm). Tableau 2 : Les Nymphéas 1920-1926, gardé au musée de l'Orangerie Les Nymphéas 1920-1926, gardé au musée de l'Orangerie Analyse du tableau 02 Nous voyons des couleurs plus sombres, comme surannées par le temps, des fleurs à l'allure abstraites. Comme si les couleurs étaient de moins en moins intelligibles pour Monet, au point d'en devenir idéalisés et donc incapables de tracer les lignes spatiales de la fresque. [...]
[...] Lecture sémio-spatiale du tableau Si nous lisons le tableau de gauche à droite - ce qui est souvent la norme dans la peinture occidentale - nous constatons comme un dégradé de couleur allant du plus sombre, à gauche, au plus clair, à droite. Cet éclaircissement progressif dénote l'importance de ces fortes lumières et en général de la couleur chez l'artiste - impressionnisme oblige - , qui vont s'assombrir, malgré lui, au fur et à mesure de l'avancement de sa série artistique. La cause ? Son état physique qui se détériore non seulement à cause de l'âge, mais surtout sa vision qui devient de plus en plus lacunaire du fait de la cataracte. [...]
[...] Cette interprétation/description est d'autant plus plausible que Monet avait répondu, en ces termes à un journaliste (en 1880) qui demandait à voir son atelier ; « Mon atelier Mais je n'ai jamais eu d'atelier, moi, je ne comprends pas qu'on s'enferme dans une chambre. Pour dessiner, oui : pour peindre, non ». Il montre ensuite les collines et dit « Voilà mon atelier à moi ». Monet appréciait donc la lumière extérieure pour travailler et cela se voit et se sent dans l'intensité chromatique des couleurs sur les yeux du spectateur. Ainsi, ce tableau est composé, au niveau spatial, de trois Tiers thématisés. [...]
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