peinture, bacon, francis, art, analyse d'oeuvre, musée, chef d'oeuvre, pape, art plastique, histoire de l'art
L'oeuvre de Bacon, le Pape Innocent X e'st plus que porteuse de sens. Enfin, la peinture tente de reproduire un son, et une impression au spectateur. Cette analyse d'oeuvre est typique et prends en compte Le Cri de Munch, et bien d 'autres oeuvres, ou l'apparence et le contexte historique sont plus qu'important.
[...] Il transforme le pape en monstre. En lui retirant son humanité, Bacon lui donne toute une autre identité, celle d'un cri, d'un hurlement. Ce tableau est clairement à mettre en rapport avec le Cri de Munch, qui lui a voulu dépeindre l'apparence complète d'un cri, qu'il aurait entendu retentir, seul en forêt. Ce que les deux peindre ont voulu représenté, c'est l'expression du cri, la violence de celui-ci. Ils ont tout deux réussi à travers plus techniques, à faire « voir », et comprendre un son au spectateur. [...]
[...] Au lieu de le faire taire face à l'injustice, il transforme son visage en, lui faisant pousser un cri, inhumain, innommable et donc par là, condamné l'injuste guerre. Ainsi, Bacon intervient sur l'histoire, en modifiant le comportement du personnage, en recréant d'après son titre « Etude », comment il fallait agir, d'après le contexte historique. Par là, il condamne la conduite du pape qui a préféré ne pas se mêler au conflit. Ainsi, à travers ce tableau, c'est toute une étude comportementale et historique que Bacon réalise. [...]
[...] Aussi, en plus de la fragilité apparente du personnage, bacon a choisi de modifier complètement le visage du pape Innocent X en le faisant pousser un cri, un cri inhumain. La bouche du personnage est complètement caricaturale et exagérée, elle reflète un son, un son qui prend de l'ampleur grâce à la forme de la bouche du personnage mais aussi grâce à toute la représentation picturale qu'a effectuée Bacon. Effectivement on peut interpréter les barres transparentes, et les sortes de rayonnements qui se trouvent au pied du personnage, serait peut être l'écho du cri, qui retentit, et le flou que l'on retrouve partout dans le tableau, serait peut être par la même occasion les vibrations qu'occasionnent l'hurlement. [...]
[...] On remarque que le peintre n'a pas représenté ses pieds, et ses mains sont très mal détaillées, ce qui renforce l'impression de flottement que l'on retrouve dans le tableau mais aussi l'aspect inhumain du personnage. Ensuite, on voit clairement que le siège sur lequel repose le personnage est dessiné de la manière la plus simple possible. On voit juste les contours, jaune clair, qui encadre complètement le personnage. On remarque que comparé au tableau de Velasquez, Bacon a désiré ne représenter que le moins de détail, et on comprend que la volonté du peintre n'est pas de refaire le portrait du personnage, mais de faire passer un message tout autre au spectateur. [...]
[...] Dans un premier temps nous analyserons l'importance de la représentation picturale, par la suite l'apparence et le cri du personnage. Tout d'abord, on remarque que le personnage que Bacon a représenté est à l'effigie du Pape représenté par Velasquez. Pourtant, la volonté de Bacon fut de représenté ce pape dans un contexte très abstrait. On a l'impression que le personnage est assis, et flotte dans un environnement indiscernable. Le fond est noir et altéré de barres éclaircies qui rend le tableau très flou et délavé. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture