Nous allons confronter deux artistes du XX ème siècle, Brancusi et le Nouveau Réaliste Jean Tinguely, connu pour ses assemblages mécaniques et sa relation tumultueuse avec Nikki de Saint Phalle. A environ quarante ans d'intervalle, les deux artistes ont réalisé ce que l'on pourrait nommer, au premier regard, comme étant une “sculpture”... cependant l'analyse de ces deux œuvres va nous prouver le contraire. On analysera successivement les points forts de ces deux réalisations : les matériaux, la place du spectateur, leurs évocations et bien évidemment la justesse du terme “sculpture” en corrélation avec leur titre respectif.
[...] Sa Sculpture méta-mécanique automobile, loin d'être rébarbative, reste poétique comme le prouve l'allitération en Il ne parle non pas de métaphysique mais de métamécanique, il va donc “au-delà de la mécanique”, automobile ici, qu'il simplifie pour mieux en montrer les rouages complexes. Les dimensions humaines de la réalisation en font, par conséquent, un messager du monde moderne où l'on sublime consommation de masse, industrialisation et vitesse. Nous entrons à présent dans le vif du sujet : comment appeler sculptures ce qui, au premier abord, n'en sont pas ? [...]
[...] Pourtant, chez Brancusi, socle et sculpture-oeuvre, ne font qu'un. L'auteur se charge toujours de réaliser le support qui, ainsi, n'a plus de rupture avec l'oeuvre elle-même, anoblissant ainsi un élément qui n'a jamais eu comme but d'être œuvre d'art. Le cercle du socle fait écho au cri de la tête, transformant par des symboles la réalité traduite par son personnage . et pourtant, la dénomination sculpture ne convient évidemment pas ici . parlait-on de sculpture avec l'artiste russe Gabo ? [...]
[...] Analyse comparative d'Histoire de l'Art entre Le premier cri de Constantin Brancusi et Sculpture méta-mécanique automobile de Tinguely Nous allons confronter deux artistes du XX ème siècle, Brancusi et le Nouveau Réaliste Jean Tinguely, connu pour ses assemblages mécaniques et sa relation tumultueuse avec Nikki de Saint Phalle. A environ quarante ans d'intervalles, les deux artistes ont réalisé ce que l'on pourrait nommer, au premier regard, comme étant une “sculpture” . cependant l'analyse de ces deux œuvres va nous prouver le contraire. [...]
[...] On ne peut même pas parler d'installation, mais au mieux d'assemblage. Tinguely n'est bien sûr pas à considérer comme un sculpteur. Aux termes de cette analyse, on peut donc procéder à quelques remarques sur les deux artistes et noter que, tous deux issus du XX ème siècle, ils prennent pourtant le contre-pied de son collègue. Tinguely sublime l'univers moderne dans lequel il évolue grâce à une œuvre automobile alors que Brancusi, en pleine première guerre mondiale, livre un portrait saisissant de terreur. [...]
[...] Comme dans toute analyse, il semblerait normal de se pencher sur les évocations de ces œuvres, maintenant que nous connaissons la démarche artistique de ces deux artistes. Le premier cri, un titre simple sous la forme d'un groupe nominal . un écho à la simplification des formes de l'artiste. Un cri sans doute . pas de corps, juste une tête aveugle, posée dans une expression plus ou moins évocatrice. Mais quel est donc ce cri ? Est-ce le tout premier ? [...]
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