Technocritique, genres cinématographiques, science fiction, bande son, représentation filmique
Comme l'entend Jean Luc Godard, qui, selon lui « Avec le cinema on part de tout, on arrive à tout», en effet, «Le cinema est un oeil ouvert sur le monde» comme le prétend Joséphine Bédier.
Le cinéma, s'il est souvent associé à une simple représentation filmique du théâtre, André Bazin les différencie de façon nette : « Les personnages de l'écran sont tout naturellement des objets d'identification alors, que ceux de la scène sont bien plutôt des objets d'opposition mentale, parce que leur présence effective leur donne une réalité objective et que pour les transposer en objets d'un monde imaginaire la volonté active du spectateur doit intervenir, la volonté de faire abstraction leur réalité physique. Cette abstraction est le fruit d'un processus de l'intelligence qu'on ne peut demander qu'à des individus pleinement conscients.»
[...] Conclusion La critique de la technologie demeure omniprésente au cinéma. La technocritique, si elle est montrée au grand jour par le film «Les temps modernes» de Charlie Chaplin de 1936, elle reste travaillée de nos jours, comme le dévoile par exemple le film «Time Out» de Andrew Niccol sorti en 2011. Si la technocritique est exploitée le plus souvent par des films de science fiction, elle reste néanmoins présente dans les autres genres. Pour ainsi montrer leur propre vision de l'impact qu'a la technologie sur la personne de l'homme, les cinéaste usent de nombreux procédés techniques : une bande son angoissante et prenante, des montages et des cadrages suscitant un «écrasement» du spectateur face à ce qui est projeté. [...]
[...] Dans ce film, le cinéaste a voulu faire part d'une vision destructrice de la technologie. Et cette vision ne se retrouve pas seulement en la destruction de la planète et de ses ressources mais aussi en la destruction de l'être humain, contraints de se nourrir sans le savoir, de cadavres humains. En ce qui concerne l'impact de la technologie sur la personne même de l'être humain, le film «Minority Report» de Steven Spielberg sorti en 2002 y fait référence. La technologie critiquée est ici l'informatique mais aussi la biotechnologie. [...]
[...] La technocritique est ainsi exploitée dans de nombreux genres cinématographiques. Néanmoins, pour mettre en avant la vision du cinéaste quant au monde moderne, celui-ci doit user de certains procédés cinématographiques. II) La technocritique par l'utilisation de procédés cinématographiques Afin de manifester l'impact néfaste des technologie sur l'environnement et l'être humain, le cinéaste utilise certains procédés cinématographiques, à savoir l'utilisation d'une bande son et de techniques spécifiques quand au cadrage et montage des scènes. A. L'utilisation d'une bande son persuasive La bande son est comme son nom l'indique, est le son entendu par le spectateur dans chaque film. [...]
[...] La technocritique dans les différents genres cinématographiques. Il est inévitable de remarquer que la technocritique est essentiellement exploitée dans les films de sciences fiction Toutefois, elle demeure pratiquée dans les autres genres cinématographiques A. Une certaine prédominance de la science fiction dans le domaine de la technocritique Selon les écrits de Claude Billard dans son livre cinema de science fiction», la science fiction se veut être le lieu d'exploitation des potentialités de passage à la limite de l'impossible existant dans le monde techno-scientifique et de leurs conséquences sur l'image que l'homme se fait de lui-même à cette occasion La science fiction est un genre de film consistant en une représentation de l'avenir. [...]
[...] Le cinéaste Marco Ferreri, dans son film love you» sorti en 1986, ce dernier met, lui, en avant le côté néfaste de la technologie sur la vie ainsi que sur la psychologie, la santé mentale de l'être humain. Dans ce film, le côté comique et le côté dramatique se retrouvent tous deux dans la dépendance de Michel à un porte clé en forme de visage féminin, dont les lèvres rouges susurrent love you" dès que qu'il siffle dans sa direction. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture