Film noir - gangster - genre
Le cinéma américain classique, hollywoodien, a produit un panorama de genres variés. Parmi eux, les films de gangsters se distinguent nettement. En effet, dès les années 1930 jusqu'à l'application du code Hays en 1934, ce genre perdure en peignant des héros négatifs et violents dans une Amérique souffrant de la Grande Dépression et des conséquences de la Prohibition. L'épanouissement du film de gangsters est aussi lié à la naissance du cinéma parlant qui permet de mettre en scène un réalisme accru.
[...] En effet, en analysant de près Le petit César et La rue rouge, on peut remarquer que le même acteur, Edward G. Robinson, joue 15 ans après Le petit César dans un film assez différent. En effet, dans Le petit César, Rico Bandello est un caïd, il gravit les échelons pour se faire un nom rapidement, ce qui est perceptible grâce à ses changements de tenues, de classiques a des costumes élégants et luxueux. Mais dans La rue rouge, Christopher Cross n'est qu'un simple caissier marié à une femme acariâtre, qui tombe par hasard sur femme fatale, qu'il va aimer démesurément. [...]
[...] Analyses : Little Ceasar de Mervyn le Roy et Scarlet Street de Fritz Lang Dans quelle mesure le film noir s'inscrit-il dans le prolongement du film de gangsters ? Le cinéma américain classique, hollywoodien, a produit un panorama de genres variés. Parmi eux, les films de gangsters se distinguent nettement. En effet, dès les années 1930 jusqu'à l'application du code Hays en 1934, ce genre perdure en peignant des héros négatifs et violents dans une Amérique souffrant de la Grande Dépression et des conséquences de la Prohibition. [...]
[...] Tout d'abord, le film noir apparaît dans la continuité du film criminel. Le film de gangsters est considéré comme le précurseur du film noir, dans la mesure où il le précède chronologiquement, et que des éléments, notamment l'esthétisme, sont relativement proches. En effet, on peut observer qu'une ambiance relativement sombre, mettant en évidence la noirceur des contextes politico-sociaux de chaque époque, est présente dans les films noirs et les films de gangsters. Cette ambiance sombre est souvent soulignée par un brouillard épais, qui est perceptible dans La rue rouge et Le Petit César. [...]
[...] Et, il se livre lui-même à la police par mégardes en restant trop longtemps en communication avec Flaherty. Alors que Christopher Cross, à une vie ordinaire, il dîne avec ses collègues chez son patron, à cette occasion ce dernier lui offre une montre à gousset car il est un caissier « en or », et ce n'est qu'en voulant rentrer chez lui, qu'il secoure Kitty qui le charme très vite. Christopher Cross est dès lors prit au piège par le destin, son personnage est comparable à ceux des tragédies grecques tels que Oedipe, car la fatalité le transformera en victime. [...]
[...] Nous venons de constater que plusieurs éléments permettent de distinguer le film noir du film de gangsters, notamment la place de l'homme et de la femme du aux différents contextes, et de la figure de l'homme ordinaire frapper par la fatalité. Nous allons maintenant nous intéressé au fait que le film noir est une notion polémique, par rapport à celle de film de gangsters. En outre, le film noir, ne peut être considéré comme un genre spécifique, contrairement au film de gangsters, du fait de son hétérogénéité. [...]
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